L'armée des 666 guerriers

linette14

Episode 1 :

Nous somme au mois de Juillet, en France. La famille MALLOT part en vacances. Elle emprunte l'A666 pour rejoindre un petit village et décide, en chemin, de s'arrêter à un relais routier. Les parents ne remarquent pas les regards que les rares clients jettent aux enfants. Mais au moment de partir, Tom, le garçon de la famille a mystérieusement disparu ... Et tous ces véhicules dehors alors que le relais est presque vide. Pourquoi ?

Episode 2 :

Tom a suivi le chien et se retrouve face à un miroir. Les aboiements de l'animal le mène vers un monde inconnu. Ne sachant où il se trouve, il se met à explorer ce nouvel univers ... Entre temps, le reste de la famille affolée cherche le garçon.

Episode 3 :

Les clients et les patrons du relais ne se sentent en rien responsable de la disparition de l'enfant. Malgré les recherches des gendarmes, celui-ci reste introuvable. La famille est désespérée ... Tom fait la connaissance de Timi, un garçon de 14 ans.

Episode 4 :

Tom se sent perdu. Que lui arrive-t-il ? Il veut retourner auprès de sa famille mais l'étrange Timi lui explique qu'elle est sa nouvelle condition. Il lui parle de " Père " et de son armée. Une armée ? Quelle armée ? ... Le chien les accompagne.

Episode 5 :

Tom n'a pas d'autres choix que de suivre l'adolescent qui le guide à travers une forêt. La nuit tombe. Un immense bâtiment devient sa nouvelle demeure. De jeunes enfants l'accueille avec un regard méchant. Il tremble, il a peur. Le chien grogne.

Episode 6 :

Les gendarmes poursuivent toujours les recherches. Les parents ont pris une chambre à l'étage du relais. La petite soeur de Tom s'ennuie sans son grand frère. Le père de famille participe à la battue. Un vieil homme les aide.

Episode 7 :

D'où viennent tous ces enfants ? Que font-ils ici ? Où sont leurs parents ? Tous parlent de " Père ". Tom essaie de s'intégrer. Un autre garçonnet lui rappelle quelque chose mais quoi ? Heureusement, la présence du chien le réconforte. Timi s'est absenté et revient le regard attristé.

Episode 8 :

Les évènement se précipitent. La famille de Tom s'enfuit du relais routier ... Dans la soirée, des clients se sont battus. Le vieil homme a essayé d'attirer Justine vers le second couloir. Un danger inexplicable rode.

Episode 9 :

En cachette, Timi s'enfuit avec Tom dans la forêt. Il lui parle du nombre 666 et de " Père ". L'intronisation du jeune garçon doit avoir lieu. La lutte approche. Ils n'ont pas vu les autres enfants qui les ont suivis ... ainsi que le chien.

Episode 10 :

La famille de Tom est à pied sur la route, en pleine nuit. Il faut trouver de l'aide. Justine se retourne et aperçoit son frère qui court vers eux en criant. Il est accompagné d'un animal. Des larmes roulent sur ses joues. Le jeune garçon revient des enfers ... Adieu Timi, Adieu les enfants !

Tout commence par un beau matin de Juillet. La famille Mallot s'apprête à partir en vacances. Celle-ci est composée des parents ( Florent et Caroline, 40 et 38 ans et leurs enfants : Justine, 7 ans et Tom, 9 ans.

Cette année, le séjour est prévu dans un petit village situé à quelques cinq cents kilomètres de chez eux ... ( Alors qu'un jour Florent venait de regarder s'il y avait du courrier dans la boîte aux lettres, un vieux monsieur qui passait dans la rue avec une pile de papiers sous le bras, lui remis une publicité vantant les charmes d'un village et l'accueil sympathique de ses habitants. Florent montra l'affiche à sa femme et, renseignements pris, décidèrent d'y réserver un séjour d'une durée d'un mois. De plus, des activités étaient prévues pour les petits et les grands aux bord d'un lac artificiel ).

Florent est en train de charger les valises dans le coffre de la voiture pendant que Caroline hèle les enfants qui disent au revoir à leurs petits voisins à travers le grillage du jardin.

- C'est bon, tout est prêt !

- Enfin, j'ai hâte de partir ! répond Caroline à son mari en lui souriant.

Tous les 2 sont heureux de pouvoir prendre du repos aprés cette année de travail et surtout de faire découvrir un nouvel endroit à leurs enfants qu'ils adorent. La petite Justine est un peu intrépide mais elle est trés complice avec son frère Tom malgré quelques chamailleries. D'ailleurs, les voilà qui arrivent en courant. Ils sont excités comme des puces.

- On arrive ! crie Tom en traversant le jardin, suivi de sa petite soeur.

- Maman, on s'en va ?

- Oui, ma chérie et il vaut mieux partir maintenant pour éviter les embouteillages.

Elle ouvre la porte arrière à sa fille pendant que Tom grimpe de l'autre côté et que Florent s'installe au volant. Et c 'est parti ! ...

La voiture fait à peine quelques kilomètres que ...

- Maman ?

- Oui, Justine ?

- Tom m'embête ! se plaint la petite fille.

- ho, c'est pas vrai ! se défend-il avec un regard malicieux.

- Si, c'est vrai, il a pris mon feutre, il l'a caché !

- Tom, rends lui s'il te plaît ! intervient doucement Caroline. Elle sait que ses enfants s'aguichent quelques minutes, se rabibochent puis peuvent remettre ça plus tard.

Tom récupère le feutre de sa soeur en lui faisant une grimace. Il l'avait dissimulé sous sa cuisse. Lorsqu'il le lui tend, elle lui répond en tirant la langue.

- Maman, hein, c'est moi la plus belle ?

Florent connait trés bien ses enfants alors il demande :

- Qu'est-ce qui se passe ? Que faites-vous tous les 2 ?

- Rien, on joue papa ! rassure Tom en ricanant. Il venait de tirer sur la tenue de sa soeur.

- Oui mais on a de la route à faire alors vous ne faites pas trop de bazard à l'arrière, compris ?

- Oui, papa ! répondent en choeur les enfants. 

Caroline jette un coup d'oeil dans le rétroviseur intérieur pour les regarder.

Justine baisse la tête et admire la jolie robe que sa maman lui à enfilée pour le trajet. Le tissu est blanc, recouvert de motif de fruits : des fraises. Elle reprend son livre de coloriage, et avec son crayon, applique une teinte rose sur la robe de princesse qui est pré-dessinée sur la page. Tom est concentré à marquer des points en jouants avec des jeux vidéos.

Le voyage progresse tranquillement. Florent a emprunté l'autoroute 666 pour arriver d'une traite. ( Lorsque Caroline avait vu le prospectus indiquant la route à suivre pour atteindre le village, ce nombre à 3 chiffres identiques lui avait procuré un malaise. Elle en avait parlé à son mari mais il l'avait vite rassurée en lui disant qu'il ne fallait pas faire attention aux anciennes croyances mais plutôt penser aux moments en famille qu'ils allaient passer ).

En repensant à ce moment, Caroline se retroune et remarque que Justine s'est endormie. Tom, lui, regarde le paysage. Elle tourne son visage vers son mari et lui demande s'il a envie de se dégourdir les jambes. Une halte serait la bienvenue.

Florent accepte bien volontiers. Caroline vérifie sur le GPS où se situe une prochaine aire de repos. Elle s'apprête à dire à son mari qu'une station est signalée à une dizaine de kilomètres quand soudain :

- Tiens, regarde ça ! lui suggère Florent. Un panneau annonce un relais routier dans un kilomètre.

- C'est bizarre, il n'est pas signalé pourtant !

- Ce n'est rien, ça arrive que ces appareils se trompent. Autant en profiter !

Et la voiture sort de l'autoroute pour un instant de repos.

Caroline réveille sa fille. Florent et Tom ont fait quelques pas sur le parking. Lorsqu'ils reviennent prés de la voiture, son mari lui fait remarquer :

- C'est étonnant, vu l'heure qu'il est, il n'y a pas beaucoup de véhicules de garés. Deux camions de routier et deux voitures.

Caroline ne répond rien. Elle lance juste un regard rapide autour d'elle. De toutes façons, ils ne sont ici que temporairement. Ils avançent tous les 4 vers l'entrée du relais.

- Regarde maman, il y a un chien !

- Wouah, il est beau ! ajoute Tom.

C'est un berger allemand. Oreilles dressées, il est posté à la quart du restaurant, sur ses quatre pattes. Il fixe la famille. Il halète et sa langue pendouille sur le côté. Soudain, il se lèche les babines et disparait d'un bond.

Florent ouvre la porte d'entrer, suivi de Tom. Caroline tient la main de sa fille. Elle est obligée de la retenir car elle veut aller voir où est parti l'animal. " Non, ça suffit Justine ! On ne va pas vers un chien comme ça, il ne nous connait pas et on se sait pas quelle peut être sa réaction ! " ... Si la maman savait ce que représente ce chien ... Toutes les deux rejoignent Tom et Florent.

Deux hommes sont accoudés à un comptoir. Celui qui vient de les servir est en train d'essuyer un verre. Une femme passe entre les tables en donnant un coup de balai. Et pour finir, deux autres individus sont assis au fond de la salle à la même table ... " L'ambiance à l'air vraiment spéciale ici " pense Florent. Mais il ne fait pas part de sa réflexion à sa femme pour ne pas l'inquiéter.

- Madame ... Messieurs, bonjour ! disent les parents entrant. Tom regarde un peu partout et Justine se cache derrière sa mère.

- Madame, Monsieur, soyez les bienvenus ! intervient la patronne en souriant. Installez-vous !

Son mari, derrière le comptoir, leur fait un hochement de tête. Le premier homme perché sur son tabouret se retourne un court instant vers eux et se remet à siroter son wisky. Son voisin ne bouge pas d'un pouce. Quand aux deux autres, n'en parlons pas. On dirait qu'ils n'ententent, ni ne voient rien ... Enfin, on dirait !

Une odeur de cuisine règne dans le relais. Le long d'un mur, trône un présentoir réfrigéré. Différentes entrées, plats et desserts peuvent être choisis par les clients. 

On se croirait revenu vingt ans en arrière pour la décoration, mis à part quelques objets modernes ici et là.

La famille s'installe à une table que leur propose la patronne. Vu le nombre de clients, ils ne vont pas être embêtés par les voisins. N'importe quelles places feraient l'affaire. 

- Je m'appelle Judith, tenez, voici la carte des menus. Je vous laisse regarder !

- Merci, madame ! répondent les parents. Les enfants se demandent par avance quel dessert ils vont pouvoir prendre.

Le visage tout avenant, la patronne va rejoindre son mari qui lui a fait  un petit signe discret. Tous les deux chuchotent quelques instants puis elle revient avec un chiffon humide pour nettoyer la table. C'est déjà propre, mais bon !

- excusez-moi ! Elle frôle la table de son bout de tissu.

- Madame, tout à l'heure, on a vu un chien dehors. Il est à vous ? interroge Tom. Les parents examinant le menu, ils n'ont pas remarqués que lorsque leur garçon à poser cette question, Judith  a aussitôt regardé le deuxième homme assis sur un tabouret. Celui qui ne bouge pas.

- Euh, ... hé bien, en effet. C'est notre chien à mon mari et à moi !

- Comment il s'appelle ? s'enquit la petite fille.

- Il ... s'appelle ... Sorgo ! lance-t-elle en regardant à nouveau cet homme comme si elle guettait son approbation.

Celui-ci laisse à peine voir un petit tressaillement des épaules lorsqu'il entend ce nom : Sorgo. Original ! Où la patronne a-t-elle été cherché ça ? ... Il se retourne pour la première fois. Les parents lui tournent le dos. Parfait ! Il a un drôle de regard, ses yeux sont sombres. On dirait le genre d'homme qu'il vaut mieux laisser tranquille. Est-ce juste une apparence ou bien il a un air un peu surnois ? Allons, ne jugeons pas trop vite !

- Et il est parti où ? Il était juste à côté du mur et hop ... !

- Allons, les enfants ! intervient leur père. Vous n'allez pas embêter la dame avec toutes vos questions !

- Non, ce n'est rien ! répond Judith. Ils ont l'air tellement gentils.

- Sorgo aussi, il a l'air gentil ! assure la petite fille.

En entendant le mot " gentil " un sourire malin se dessine sur les lèvre du deuxième homme. Il se retient de rire. C'est inutile de se faire remarquer pour un mot aussi futile. 

Mais il n'est pas le seul à réagir, les autres, dont la patronne, ont aussitôt tous tournés la tête dans la direction de cet homme sombre. Il leur répond d'un éclat vif et froid dans le regard. Ils ont vite compris. Les deux du fond retournent immédiatement à leur conversation. Le mari de la patronne se remplit un verre et le boit d'un coup sec. Le premier homme sur le tabouret attrape le sien et regarde à travers comme pour se donner une contenance. Judith continue le dialogue :

- Oui, il est gentil ! ... Avez-vous choisi votre menu ? s'adresse-elle aux parents.

Et la famille ayant choisi, elle déguste son repas : simple mais copieux ...

Florent et Caroline décident de boire un café puis de reprendre la route aussitôt. Les enfants demandent à aller dehors quelques instants pour jouer. Ils obtiennent un oui mais à la condition qu'ils restent devant la porte vitrée de l'entrée. Aussitôt, ils se dirigent en courant vers la sortie. " Doucement les enfants " les prévient leur mère.

Le deuxième homme se lève et se dirige vers un couloir prés du comptoir avec écrit à l'entrée suivi d'une flèche : Sortie/W.C. Un rideau sépare ce couloir de la salle. Soudain, le bas de se tissu se lève et apparait le chien.

- Sorgo, aux pieds ! lui dit Judith. Il s'exécute mais garde les oreilles dressées.

- Alors ? demande Caroline à son mari. Qu'as-tu pensé de ce repas ?

- Pour un endroit comme celui-là, je dois t'avouer qje je l'ai trouvé plutôt bon ! Il ne parle pas trop fort.

- Comment ça, " un endroit comme celui-là " ? le questionne-t-elle avec un haussement de sourcils.

- Hé bien, ce n'est pas que je veuille t'imiter ! la taquine-t-il, mais en entrant ici, je t'avoue que j'ai eu une impression disons ... bizarre. 

- Alors ? Tu vois ? ça peut arriver à tout le monde de s'imaginer des choses ! Elle lui donne un coup de coude pour le tancer gentiment. Même la patronne es serviable !

C'est à ce moment que les enfants choississent pour revenir vers leurs parents. Soudain, ils s'arrêtent nets. Que viennent-ils d'aperçevoir ? ... Leur " ami " le chien : Sorgo. Il est allongé sur ses quatres pattes e la tête dirigée dans leur direction. Son museau touche presque le sol. Il a l'air tranquille, il ne bouge pas mais garde les yeux bien ouverts.

De nouveaux clients entrent. Trois hommes exactement. Ils disent bonjour à tout le monde. En passant prés de la famille MALLOT, ils regardent les enfants d'une manière trés rapide mais trés intense. 

- Maman, on peut aller voir le chien ?

- Non, Tom, on va y aller !

- Mais ! insiste-t-il. Justine aussi ouvre la bouche pour riposter comme son frère mais elle est stopée.

- ça suffit ! intervient leur père. Qui veut aller aux toilettes avant qu'on parte ?

- Moi ! répond Tom.

Et là ! Les parents ne remarquent pas le furtif changement d'attitude dans la salle quand le garçon annonce qu'il a besoin d'aller au petit coin. Les parents calment Justine qui commençent à faire des caprices. Les clients, les patrons ... Ils se sont tous regardés.

- Vas-y, on t'attend ! lui dit la maman. Et puis non, je t'accompagne !

- Je vais régler la note. Florent va jusqu'au comptoir pour  régler l'addition.

- Ho non, maman, je peux y aller tout seul ! Je me dépêche !

Alors Tom soulève le rideau, non sans avoir au préalable fait un petit écart car le chien prend de la place. Il emprunte le couloir. 

Sorgo se lève et prend le même chemin que le jeune garçon. Il le rejoint, s'approche paisiblement de lui et se laisse caresser. Tom est content mais il ne va pas le dire aux parents car il n'a pas envie de se faire gronder. 

Au bout du couloir, une porte. Mais en s'approchant, Tom constate qu'il y en a un deuxième. Le chien commence à s'y dirigé mais le jeune garçon ne le suit pas. Il ouvre la porte où il est écrit : " W.C ". 

Les parents échangent quelques mots avec Judith en attendant leur garçon. Justine s'est à nouveau cacher derrière sa maman. C'est qu'un des deux hommes au fond de la salle lui a lancé un regard qui l'a impressionnée. Elle n'ose pas le regarder à nouveau mais dés qu'ils vont sortir d'ici, elle va dire à son papa que le monsieur lui a fait des gros yeux. Pourtant, elle a été gentille. Le monsieur, lui, il lui a fait peur.

Tom est ressorti des toilettes. Il est prêt à rejoindre ses parents mais le chien est resté à l'attendre. Il s'est allongé derrière la porte.

- Sorgo !

Tom le caresse en l'appelant par son nom. Voyant qu'il n'a rien à craindre, il s'agenouille prés de lui et lui passe une main sur son pelage. Comme il est beau et grand ce chien. Il est impressionné.

Soudain, Sorgo se redresse. Il est aux aguets. On dirait qu'il a entendu ou senti quelque chose qui le fait réagir. Tom se met debout et le regarde. Il ne peut pas rester. C'est le moment de sortir du couloir. Alors, lorsqu'il commence à s'en aller, il entend un couinement. Il se retourne et voit Sorgo qui le regarde en gémissant. On dirait qu'il veut quelque chose. Tom regarde sur sa gauche, à l'endroit où il est entré puis regarde à nouveau vers le chien. Il a bien envie de rester avec lui mais c'est impossible ...

Cinq minutes passent.

- Que fais Tom, il est bien long ? s'interroge Caroline.

- Je vais aller voir ! Et le papa emprunte le même chemin pris par son fils et au bout du couloir, frappe à la porte des toilettes. Il remarque également qu'un autre couloir prolonge l'établissement.

- Tom ? ... Pas de réponse.

Florent pense que son fils n'a pas dû bien entendre alors il frappe une seconde fois.

- Tom? Tu es là ?

Aucune réponse ne se fait entendre. Il ouvre la porte et constate que les toilettes sont vides. " Mais où est-il ? " se dit-il à lui même.

Un seul passage mène jusqu'à cette porte depuis le comptoir. Ne comprenant rien à ce qui se passe, il retourne auprés de Caroline et de sa fille. Lorsqu'il soulève le rideau, il constate que Tom n'est pas auprès de sa mère. Il fronce les sourcils. Caroline fait de même, elle se demande pourquoi son mari à l'air inquiét. 

- Je rêve où quoi ? Tom ? Il n'est pas revenu avec toi ? Je ne l'ai pas vu ?

- Non, voyons, comment veux-tu qu'il soit revenu ? On est restées là ?

Soudain Florent commence à prendre peur. Il sort du bâtiment, en fait le tour, constate qu'il y a la seconde sortie derrière le restaurant mais ... personne. Sur le parking, il remarque une chose qui le laisse interloqué. Une douzaine de véhicules sont garés. Où sont donc passés les autres conducteurs ?

Il retourne à l'intérieur de l'établissement. Il ne rêve pas, Tom n'est plus là. Justine est nichée dans les bras de sa mère qui n'en peut plus d'inquiétude. Les clients et les patrons ont l'air étranger à la situation.

Tom a disparu.

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