L'aube électrique

Patrick Gonzalez

Peinture Jack Vettriano

Frissons, frémissements, voilà l'aube électrique. C'est ton sang bouillonnant à mes lèvres câlines. De la nuque aux reins, le long de ton échine, mes doigts en frôlement à ta peau attentive. Mon amour, mon émoi à tes courbes dociles, mon tendre Nirvana.

C'est ma bouche fiévreuse, à tes doux clairs de lune, rondeurs capiteuses que le désir allume, mes lèvres assoiffées à tes rêves d'écume. C'est le vent qui tournoie, c'est l'orage qui gronde, la foudre au creux de toi, éclairs et tonnerre comme une ode à la chair. Plaisir, lame de fond, c'est l'aube et je chavire…

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