L'auréole cernée...

terosse

Ce lait gris, dépassé, au goût d'infirmité,

Qu'il se laisse couler aux tréfonds de mon corps.

Je l'ai bu, oublieux de votre affinité

A trahir de l'hiver son froid que j'aime encore.


Cependant je précise, en ne vous cachant point,

Que si vous consentiez au carnaval des cœurs,

Je ne puis vous céder _ n'en déplaise à vos soins!

Celui qui s'est moqué de vos spleens et vos pleurs.


Maitre mot de tout acte où vos yeux sont émus:

Le destin. L'avenir? Tout cela m'est acquis

Si tant est que ce ciel à l'horizon se mue


Sache autant contenir tout ce que j'ai conquis.

Mais qu'il empêche que,  par quelque aigreur des soirs,

Je me croise en l'axiome impérieux d'un miroir.  

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