L’aventurier

Patrice Merelle

Dès que l'amour point au détour de l'encre, glisse mon âme vers tes ailes de papier...

L’aventurier

Que de fois, hésitant encor
Comme une luciole à l’envol malheureux,
Et l’exploit, te trouver, -aventurier heureux,-
J’irai m’étendre, sur ton corps ;


Dans la lutte pour cette vie,
Je cède ma place, aux dompteurs silencieux,
Du métropolitain, où s’enivrent les Dieux,
Dès arènes fumantes, -fi !-


Puis, emporté par l’air si vif,
Je me donne aux berges de ton corps en péril ;
Nos regards éperdus, quand l’amour bat d’un cil,
Déjà le souvenir l'esquive.


Oh, fils cicatrices du cœur,
Trombes de ma souffrance emportées dans l’errance,
Las, je réconcilie mon amour en partance,
Maintes fois perdu dans la peur.


Si, de la question pour l’amour,
Devrais-je y répondre : oui ! Sans aucuns regrets.
Car ma délivrance du jour,
Viendra de ta beauté aux ailes déployées.

© Patrice Merelle 23-10-2013

Signaler ce texte