Le Cèdre et la Rose
Yohan Moignet
Il vécut dans les jardins d'un palais
Y atteint les cîmes mais finit en bas
Quand un matin, on lui dit "Du balai,
Sus aux marquis de Carabas"
Alors, il quitta son Liban natal
Du moins, le croyait-il auparavant
Et cet ancien cèdre sentimental
S'enfuit, les feuilles aux quatre vents
Elle rêvait un peu partout
Rose des villes et des champs
Aux dix-sept ans aguichants
Qui montrent bien leurs atouts
Il ne cherchait plus qu'à prendre racines
Elle voulait tout découvrir
Jusqu'à sa fleur et ouvrir
Son coeur à quelque glycine
C'est elle qui le vit la première
Faire de l'ombre à la rivière
Il demeurait là, sombre et ténébreux
Contemplant les cieux de ses yeux scabreux
A force de vivre près de la rose
Il fallut qu'un jour, son regard s'y pose
Et quelle ne fut pas sa surprise
de voir son coeur lâcher prise
Mais elle était procédurière
Et le cèdre comprit, cruelle aubaine
Qu'il attendrait cent huit semaines
Pour qu'elle demeure sa dernière
Bientôt la rose devint maman
Et de l'heureux événement
Naquit un petit batard
Qui deviendrait ma guitare
Merci de votre passage et de votre note, C'est très gentil! Je viens de lire un joli chant pour guitare. Amicalement vôtre. Vivi
· Il y a presque 11 ans ·vividecateri
Merci à vous de lire et commenter mes textes. C'est toujours agréable.
· Il y a presque 11 ans ·Yohan Moignet
:-))
· Il y a presque 11 ans ·vividecateri