Le chapardeur grassouillet
caiheme
C'est un petit personnage gras sans saveur. Cet être prend plaisir à impressionner les profanes. Sous des airs responsables, il y a un vent d'égout. De loin, il dégage le charme hivernal d'une vapeur de trottoir londonien. Le mouvement des lumières blanches donnent envie de dire des féeries. Quand on s'approche on commence à sentir une odeur moite. Un pourrissement fécal humidifié de sueur fiévreuse. C'est une odeur, on fait avec. Soudain, le petit personnage gras soulève la plaque étroite de son orgueil et vole les féeries. Alors il faut patauger dans la fange et mordre des nuques de rat pour les récupérer. Après s'être éloigné du grassouillet chapardeur on aperçoit une autre fumée blanche. C'est peut-être une source d'eau chaude. En marchant vers cette nouvelle rencontre il y a la désagréable sensation des piqûres de puces, mais elle se mélange avec le plaisir délicat de mâchouiller des vertèbres de rongeur.
ça me fait penser aux hommes politiques, ( à défaut de nous faire manger des puces, nous font avaler des couleuvres )
· Il y a presque 4 ans ·rechab