Le chaud et le froid

Le chaud quand tu me vois et me soupèses,

Que ta vision m’englobe et me vise.

Tu es froid quand tu me plains.

La nuit, les jours passés sans toi

Découlent, inconsistants.

Lorsqu’enfin tu reviens, nos vies

Se règlent et s’entrecoupent.

J’en conclus le chaud

Sans y apposer ta vérité,

Car je te sais loin

Et nos semblants déjà dévoilés.

Mais dans tes pas, j’avance

Sans autre conviction acquise

Que ce froid qui de nous s’empare.

En dehors de toute apparence,

Tu te délectes de mon déni

Et continue de mener cette danse

En dichotomie.

Le froid ou le chaud, entre nous,

Sachons alterner.