Le ciel de la nuit

Le ciel de la nuit n'est qu'un trompe l'œil
Sillonné ci et là de perforations blanches
Comme autant de cauchemars
La nuit me dupe, "devons dormir",
est le dicton
Et je navigue, dans mes pensées, avec seule hâte la matinée
Qui sent café et cigarettes
Plus celles de nuit qui me rappellent
Combien j'exècre toutes ces nuits
Puisque son enveloppement ne me dorlote plus
Je bute et je trébuche
Je me gave de produits soporifiques
Mais même avec, je réveille mon ami
Et toujours la rengaine, je ne dors pas