Le contrat du touriste.

Christophe Hulé

Les touristes se fâchent si le ciel est gris.

Ne jugez pas trop vite, ils ont payé pour ça.

Le soleil fait partie des clauses, et non des moindres.

Pour la température de la mer, c'est tout comme.

S'il y a  tromperie, quelqu'un devra payer !

T'as voulu voir des baleines et on a vu que dalle, pour parodier qui vous savez.

Enfin, et heureusement, on peut tchatcher sur le site ad hoc, et s ‘épancher, avec un correspondant virtuel, pour déverser tout son fiel (Ange).

Comment Monsieur, ou Madame, ou quoi que vous soyez, j'ai payé pour x ou y prestation.

On nous prend pour des cons, pour citer Souchon, comme ça, par plaisir.

Les autochtones râlent, pour la forme, c'est quand même pas permis de cracher dans la soupe.

Ils joueront les matadors, ceux à qui on ne le fait pas, mais ils répondront quand même, en gardant leur sérieux, surtout à des sirènes, de celles qui peupleront leurs rêves.

Les déesses susdites ne sont pas de marbre, bien au contraire, pourrait- dire.

A la criée, elles sauront flatter le chaland.

Et sûr que les marées tiendront leur promesse.

Sur la plage, les déesses récidivent.

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