Le dragon qui ne voyait pas le bout de sa queue
grisemine
Comme tous les après-midi, Elliot parti à l'aventure un mercredi. Muni d'une loupe, il parcourait la forêt qui bordait la maison de ses parents. Il adorait ça Elliot : observer le monde qui l'entourait, et plus particulièrement le petit monde. Elliot faisait ainsi des découvertes qui le fascinaient : des fourmis marchandant leurs butins, des scarabées faisant la course ou encore une fleur aux pétales multicolores. Et ses trouvailles l'enivraient tellement de bonheur qu'il bondissait en poussant un cri de joie à chacune d'elle.
Cependant, la rencontre qu'il allait faire ce mercredi après-midi allait dépasser de loin toutes ses aventures passées.
Alors qu'Elliot s'enfonçait de plus en plus dans la forêt, il tomba sur un vaste verger qui lui était étranger. En son centre, un large édifice en pierres dominait les pommiers du champ. Elliot fit alors un bond en poussant un cri de joie.
Elliot s'avança vers l'entrée de la construction quand tout à coup il entendit un cri strident provenant d'entre les murs. Elliot se précipita alors à l'intérieur mais dès l'entrée plusieurs directions s'offrirent à lui. Elliot se trouvait dans un labyrinthe. Il poursuivit sa course sans réfléchir en s'orientant selon les cris qui continuaient de retentir et finit par faire face à un dragon.
C'était un petit dragon violet dont le dos couvert d'épines noires faisaient froid dans le dos d'Elliot. Néanmoins, le dragon semblait triste : entre ses deux pâtes il tenait un tissu dans lequel il n'arrêtait pas de se moucher. Et après s'être mouché, il poussait le même cri strident qu'Elliot avait entendu :
_Toi aussi tu viens m'embêter, sanglota le dragon. La voix du dragon n'était pas menaçante.
Elliot lui répondit :
_Non, pas du tout, je t'ai entendu crier de dehors. Je suis venu pour te sauver.
_Tu veux m'aider ? Mes frères m'ont enfermé dans ce labyrinthe pour voir si j'étais capable d'en sortir, expliqua le dragon à Elliot.
Elliot ne savait pas comment l'aider. Il avait oublié le chemin qu'il avait emprunté pour arriver jusqu'au dragon.
_Moi non plus je ne pense pas en être capable, soupira Elliot.
_Ne dis pas cela, dit le dragon en esquissant un sourire. Approche donc.
Elliot s'avança de quelques pas vers le dragon qui lui montra un mur criblé d'une dizaine de petits trous.
_Voici la clé de l'énigme, raconta le dragon, c'est ce que mes frères m'ont dit avant de me laisser ici : « Regarde derrière toi frangin » n'arrêtaient-ils pas de me répéter en ricanant.
Elliot y jeta un œil grâce à sa loupe. Ce n'étaient pas des simples trous qui parsemaient la paroi du mur mais des minuscules serrures. Fier de cette fabuleuse découverte, Elliot bondit si haut en poussant un cri de joie comme jamais il n'en avait poussé que le dragon eu peur et tomba en arrière. Un son métallique résonna alors lorsque le dragon heurta le sol :
_Retourne-toi ! s'exclama Elliot.
Tout aussi curieux, le dragon se redressa et lui tourna le dos. Elliot parcourut alors avec sa loupe l'échine du dragon jusqu'au bout de sa queue qui n'était rien d'autre qu'une minuscule clé en argent. Grâce à celle-ci les deux compagnons purent ainsi ouvrir la paroi du mur aux multiples serrures et s'échapper du labyrinthe.
Fiers et heureux, Elliot et le dragon bondirent alors très haut et poussèrent un énorme cri de joie d'une seule et même voix si bien qu'il fut entendu dans toute la contrée. Et c'est donc ce mercredi après-midi qui scella le début de leur amitié.
Comme tous les après-midi, Elliot parti à l’aventure un mercredi. Muni d’une loupe, il parcourait la forêt qui bordait la maison de ses parents. Il adorait ça Elliot : observer le monde qui l’entourait, et plus particulièrement le petit monde. Elliot faisait ainsi des découvertes qui le fascinaient : des fourmis marchandant leurs butins, des scarabées faisant la course ou encore une fleur aux pétales multicolores. Et ses trouvailles l’enivraient tellement de bonheur qu’il bondissait en poussant un cri de joie à chacune d’elle.
· Il y a presque 10 ans ·Cependant, la rencontre qu’il allait faire ce mercredi après-midi allait dépasser de loin toutes ses aventures passées.
Alors qu’Elliot s’enfonçait de plus en plus dans la forêt, il tomba sur un vaste verger qui lui était étranger. En son centre, un large édifice en pierres dominait les pommiers du champ. Elliot fit alors un bond en poussant un cri de joie.
Elliot s’avança vers l’entrée de la construction quand tout à coup il entendit un cri strident provenant d’entre les murs. Elliot se précipita alors à l’intérieur mais dès l’entrée plusieurs directions s’offrirent à lui. Elliot se trouvait dans un labyrinthe. Il poursuivit sa course sans réfléchir en s’orientant selon les cris qui continuaient de retentir et finit par faire face à un dragon.
C’était un petit dragon violet dont le dos couvert d’épines noires faisaient froid dans le dos d’Elliot. Néanmoins, le dragon semblait triste : entre ses deux pâtes il tenait un tissu dans lequel il n’arrêtait pas de se moucher. Et après s’être mouché, il poussait le même cri strident qu’Elliot avait entendu :
_Toi aussi tu viens m’embêter, sanglota le dragon.
La voix du dragon n’était pas menaçante. Elliot lui répondit :
_Non, pas du tout, je t’ai entendu crier de dehors. Je suis venu pour te sauver.
_Tu veux m’aider ? Mes frères m’ont enfermé dans ce labyrinthe pour voir si j’étais capable d’en sortir, expliqua le dragon à Elliot.
Elliot ne savait pas comment l’aider. Il avait oublié le chemin qu’il avait emprunté pour arriver jusqu’au dragon.
_Moi non plus je ne pense pas en être capable, soupira Elliot.
_Ne dis pas cela, dit le dragon en esquissant un sourire. Approche donc.
Elliot s’avança de quelques pas vers le dragon qui lui montra un mur criblé d’une dizaine de petits trous.
_Voici la clé de l’énigme, raconta le dragon, c’est ce que mes frères m’ont dit avant de me laisser ici : « Regarde derrière toi frangin » n’arrêtaient-ils pas de me répéter en ricanant.
Elliot y jeta un œil grâce à sa loupe. Ce n’étaient pas des simples trous qui parsemaient la paroi du mur mais des minuscules serrures. Fier de cette fabuleuse découverte, Elliot bondit si haut en poussant un cri de joie comme jamais il n’en avait poussé que le dragon eu peur et tomba en arrière. Un son métallique résonna alors lorsque le dragon heurta le sol :
_Retourne-toi ! s’exclama Elliot.
Tout aussi curieux, le dragon se redressa et lui tourna le dos. Elliot parcourut alors avec sa loupe l’échine du dragon jusqu’au bout de sa queue qui n’était rien d’autre qu’une minuscule clé en argent. Grâce à celle-ci les deux compagnons purent ainsi ouvrir la paroi du mur aux multiples serrures et s’échapper du labyrinthe.
Fiers et heureux, Elliot et le dragon bondirent alors très haut et poussèrent un énorme cri de joie d’une seule et même voix si bien qu’il fut entendu dans toute la contrée. Et c’est donc ce mercredi après-midi qui scella le début de leur amitié.
grisemine