le fou du royaume d'hiver (9)
Jean François Joubert
Le fou du royaume d'hiver
Au bout du monde là où commence l'aventure, le soleil s'étiole.
Noctambule et insomniaque, Yvons Kerbraz de nature iconoclaste, celui que les gens dévisageaient, l'arriéré de la bourgade, comme ils disent, vivait le jour dans une chimère de fin gourmet. Sa fantasmagorie le laissait libre d'imaginer une autre vie que celle des monstres envahisseurs de ses nuits nacrées, Trolls, sylphes, Elfes qui l'attaquaient de front et sur le fond de sa mémoire. Ses êtres malsains et méchants le poursuivaient jusqu'au levant et ainsi pour sortir des ténèbres, cet imbécile heureux, dernier d'une famille de sept enfants, surnommé depuis tous les jours qui se créent « l'idiot du village » rêvait de se réincarner en sorbet, fraise, figue, citron, gingembre tout en peuplant sa chambre de ses maux doux dodu. Pour lui un nuage de lait dans le café était un voile de vapeur. Loin de l'envelopper d'une circonférence d'étoile, il se paraît d'une robe d'indifférence et mangeait beaucoup, jamais affaiblie, ce jeune dinosaure avalait une baguette, de la confiture, des tartines de beurre, du miel, et marchait aussi vite qu'une goélette au près.
D'où venait-il d'une île sans verdure ?
Ouessant. Une île au ponant, sans poney mais en compagnie de meute de mouton sur un bloc de granit, une non archipel, depuis sa naissance ce jeune Kerbraz se trouvait dans ses balades calfeutré dans un bourg ou poussait plus fort qu'une tempête un puissant quand dira t-on l'ignorant, ne sachant pas compter, Yvons ne suivait pas le cours des valeurs de la bourse, simplement il voyageait sur un courant d'air et voyait des rochers pâtissiers, des gelée au raisin que cet humain cueillaient à la vigne de ses illusions. Pas un bar en ligne, nulle citronnade ou verveine, une navigation virtuel, ce fou n'était pas sanguinaire, juste un peu extra et tellement ordinaire.
Face à lui la Manche, l'atlantique et cet amas de cailloux galactiques, qui devenaient des soufflés en banane les jours de suroît, lui qui s'inventait des couleurs : du bleu de sienne, des vert de Terre, du jaune amer, portant fièrement son amie, une rainette, paisiblement posée sur sa solide épaule qui croassait en pleine lune et son métier de marin de basse mer ne l'aidait pas à sortir de son affaire. Celle de ne pas se faire comprendre pourquoi on le révolvérisait du regard ainsi lui Yvons ne songeait qu'aux Charlottes en robe des cendres. Et puisque ce jeune homme se trouvait le seul dans ce cas là, né saint tétant, sans s'entêter, le sein de sa maman pas hypocondriaque pour un sou, pas de psychose, de névrose, de schizophrénie, juste l'idée d'être chef d'un restaurant sucré/salé.
L'iode, il connaissait dans le passage du four entre le Conquet et le phare de ce nom de champion du piano, il traînait son hameçon à la recherche du poisson, pas de truite, trop de sel, mais des dauphins, des phoques, des mammifères marrant et des oiseaux palmés, fou de bassan, la sterne cette fameuse hirondelle qui protège son nid bec et palmes, goélands majestueux, des huppés qui puent et des mouettes aussi crieuses que reine de l'Océan et absolument flamboyante si dégoulinant de bonne santé, « presqu'elles sont des saintetés » se disait-il dans un mauvais français.
Ce, jour là, il promenait son charme sur le versant ouest, celui qui donne sur le rail où le train des bateaux de marchands passent. La manche, sans manchots, et si dangereuse pour les faibles voiliers de plaisance qui avancent entre quatre et sept noeuds que parfois tel des poireaux artificiels et ignorant les lois du ciel, ils s'égorgent sous la poupe ou la proue d'un cargo du couchant et coulent.
Non, lui Yvons il passait volatile ombre dans une brume passagère emportant comme unique bagage son délire de plaire aux cigognes qu'il devinait sans vergogne, et se demandaient quelque fois en croisant les couples d'oiseaux migrateurs où se trouvaient leurs nids d'amour. Absorbé dans ses pensées de sorbet, un gnome tomba de son pied d'estal, une petit bonhomme rond de moins d'un pouce, une petite bête, le simplet marcha dessus quand soudain l'envie lui reprit de s'allonger dans l'herbe rasée, brûlée, une risée lui souleva une mèche bleue, quand commença les démangeaisons, une formication l'alerta mais quelque chose d'étrange en ce temps de brouillard où seul le halo du bon dieu subsistait rendait étrange ce paysage familier.
_ Hops, vous pourriez faire attention dit une grosse voix venu d'outre-tombe !
Yvons, en nippes, regarda en l'air, l'ozone, le trou et admira la flopée de nuages, quelques cyrus et pas d'altostratus ce stradivarius de l'atmosphère, pas plus que des fractocumulus ou des cumulos-nimbus qui lâchaient une larme grise. D'où provenait ce son caverneux qui le sortait de son songe ?
Pendant le même laps de temps, Xérus qui descendait du ciel, un gnome, solide, s'accrocha à sa sandale, et quand le simplet pour plaire reprit sa marche en avant, la puce maléfique fit des magnifiques pas de six lieue, car il était grand ce jeune garçon, et dans la lande bretonne personne ne s'étonnait plus de ses longues virée entre le phare du Créac'h et le Stiff, ce noir et blanc, qui diffuse sa lumière pour alerter les promeneurs de l'Iroise, et l'autre rouge, repeint chrême qui annonçait le terrible Fromveur courant froid qui laissait aux apprentis sorcier des frissons dans le dos, en passant sans penser entre lui et Kéréon, ce phare de pierre granité.
Xérus, le vieux petit bonhomme, sans âge précis, ne connaissait, ni sa mère, ni son père encore moins sa date de naissance, il haletait face à l'effort de monter sur cet énorme pied, mais dans sa tête confuse il n'avait pas l'intention de lâcher sa proie, ce sanglier, ce taureau, cette viande fraîche, il en croqua un morceau mais la corne de la peau d'yvons était si ferme qu'il se cassa une dent de lait. Lui qui aimait tant lécher le sanguinaire se résolu à battre la campagne sans autre herbe que celle brûlée par l'astre moellon, le soleil, et dit toujours en colère :
_ Helo, tu vas où espèce de cornemuse, tu ne m'amuses pas ?
Le jeune marin entendait cette puissance qui provenait de nulle part, le ciel se couvrait de brume, de morceaux de pluie, une bruine, du crachin, et il chanta « Recouvrance » puis sans prévenir le jeune homme eut une envie pressante puis il alla se soulager derrière un ours, pas la Grande ours, ni au Nord, mais à l'Est de ses idées, une roche. Il avait un coup de pompe, et se demandait ce que cette voix était venu faire dans son paisible univers, urinant vilement sur un genêt, un ajonc, et de la bruyère qui ne demandait pas d'eau de cet odeur là, mais des regards. Yvons aime la nature aussi, il se méfiait pas de l'effet corrosif de sa potion magique lui qui ne mange pas de viande, ni d'oeufs, ni végétarien, ni végétalien simplement allergique à tout autre condiment que les fruits, les légumes, et les poissons de rivières, de bras de mer comme les abers ou encore de haute-mer, thon, sirènes, je rigole comme sa sève nuisible circulait dans les veines du petit déjeuner de ce massif jaunâtre, aux ajoncs clair et sans adjonction de mystère. Mécréant, il n'avait pas lu la bible. Au grand damne de ses dames qui ne comprenaient pas la leçon de « zizi » mon serpent à plume, histoire d'Eve au levant et d'Adam se couchant, trêve de digression. Yvons avait un gnome sur sa chaussure le temps virait au beau, baromètre mille treize hpa anticyclone, sur cet île, loin des villes, vils, et Yvons, ce vilain garçon ne faisait pas plus attention à Xérus sur son talon d'Achille qu'aux quelques milliards de milliards de fourmis dans l'écosystème, il rêvait debout, assis allongé à point c'est tout.
Yvons voulait inventer des recettes des galettes clown, il ignorait totalement le gnome qui s'agrippait à sa semelle, tant il voyageait dans la farine, pas la poudre d'esperluette des mangeurs de champignons hallucinogène dont il n'avait que faire. Non ! Lui, c'était la levure, le blé, pas l'argent, et le chocolat auquel il rêvait en marchant sur ce bout du monde, les yeux en l'air, il fixait le ciel attendant, quoi ? L'orage ? Non, l'orange, le pamplemousse, la poire, et le raisin, sans colère ce simple d'esprit pour le commun des mortels avait un monde particulier ignorant les convenances, il rangea sa foudre, son excellence en silence, et reprit la route pas pressé de battre la campagne, tant des images, des desseins meublaient sa conscience, sans science culinaire, il ignorait tout du four à pain, des moutons cuisant à la motte, du vin, du divin, du divan, et le vent de son allure svelte, bien que géant lui allait comme un gant.
Son pas tranquille paisible le faisait visiter Ouessant, sa Terre, son monde. Xérus pour la première fois de sa vie, se montrait à un humain, car ce dernier ignorait tout des légendes, des corsaires, des pirates, lui c'était le roi de la campagne, sans compagnon d'infortune il resplendissait dans sa chevelure marine car il avait teint ses cheveux en voyant un cheval, et une gazelle, sa jument, pas le phare de l'Est de l'île, mais ce jour où il avait vu copuler l'étalon, il s'était entendu dire par réflexologie sans logique que le sexe était pour les asiles, des débiles sans subconscient, or sa mère étayait une boule ronde, un billard, n'imaginant jamais finir sa route en taule.
Pacifiste, Yvons semait nul pagaille autre que celle de croiser des animaux, et d'être poursuivit après l'aurore par les félins du quartier. Une tribu de chats moine le suivait puisque un curieux maléfice, les laissaient sans fils toutes les femelles perdaient leur sang, vidées par un vampire qui tirait pas les cartes mais le cruel espoir d'atteindre le sentier de la jouvence éternelle, et cet être n'imaginait pas que « être » infiniment soi-même pouvait « être » perturbant, voir que ce nirvana escompté pouvait très vite, en quelques années lumières, devenir une peine pénale, un calvaire, et loin des fleurs du paradis où se situait l'île, Eusa coordonnée Latitude: 48° 27' 26'' Nord
Longitude: 5° 5' 42'' Ouest. . Yvons sans science infuse ne savait pas les arrière-pensées de sa lugubre troupe, eux, les chats, tombeurs d'âmes la nuit, des récepteurs de chaleur, des oriflammes, claires ou obscures, que le hasard de la faucille de l'Ankou, le maître de la mort, tirait au sort.
Quel tableau, le « Yvons » en cheveux bleu qui marchait un gnome au nez fin accroché à ses pieds, chaussé pour avaler dix lieux et poursuivit comme son ombre, invisible par ce temps de brume. La troupe des animaux qui formaient une colonne presque militaire sentait leur affaire, eux et leur flaire malèfique ou magnifique suivant la lune, sa couleur, rousse ou chauve tournaient aux courants contraires élevant des vagues de miaulements qui l'accompagnaient dans son pèlerinage, sur le chemin du Stiff.
Les chats savaient eux la raison de leur silence le refus de la danse, la Terre ovale aux deux pôles magnétiques, ce manteau blanc, azuré, parfois taché de rouge d'otaries avait quelque chose en lui de magique comme ce type, léger qui meublait ses secondes a parcourir la lande accompagné d'un panier de fruit, mangue, abricot, et pommes de l'automne, la saison des contes et du feu qui crépite sans douleur dans la cheminée. C'est le bois qui souffre allumette du désespoir entendait leurs cris le soir lorsqu'il flambe ! Il crépite et pas d'autre pépite que sa couleur verte en son centre, les mâles et les chattes la connaissaient l'heure des chaleurs, sans lueur des étoiles, sans Cassiopée, sans Orion, sans la constellation du cygne pour les aider a guider leur sixième sens mettait tout humain au défi de les attraper la nuit, pas leur grande carcasse, bien que carnivore, non leur flamme céleste, l'âme...ils la brûlaient du regard.
Avez-vous observez un félin domestique ? Un, il aime les murs, et grimpe dessus pour son hygiène de vie, langue rose et drue, euh, rude. Les chats se battent pour leurs urines comme beaucoup de sauvageon et de sauvageonne, l'eau jaune circule détruit la flore et la faune rie de la famine d'Afrique. Glauque, que ses regards luminescents dans la nuit sans étoile, ils descendent de nulle part pour aller ailleurs s'épandre sur la couche de la zone limite de leurs turbulences, pas d'ambulance pour ses chagrins, mais une pluie d'idée qui venait à l'esprit de ses apprentis démons comme voler l'âme terrestre d'un gamin et quitter leur léthargie de narcotique, eux qui se lèchent les tics et non que faire du tic tac de l'horloge.
Silence, Mistigris, ce greffier à trois patte mutilé de la route, dort. Le matou fort aux échecs commande sa légion de pions, d'ordures et de gentilles, ne cherchez pas dans les livres la couleur assassine, le noir n'est pas une couleur mais l'offrande d'un peu d'azur, de vermillon et de cacaouettes. Les chats sont des épices tel une chanson tigré, fleur d'oranger, pleur poivre et sel, échalote, et j'en oublie des parcelles, d'alouette, de celle qu'ils dévorent des yeux et de la gueule dents aiguisés façon piranhas ou poisson du saint-maroni, eau maronâtre, et fruit des descendants d'esclave prisonnier de cet embâcle... Mais qui donc tenait le gouvernail de leur sommeil.
Une cartomancienne à la retraite loin de la marre à café observait les senteurs, ses épices des rois, elle apprit à Yvons que l'histoire et son grand H a détruit bien des vie pour savoir qui est notre père à tous, sur qu'au ciel il brille par sa créativité et la nécessité pas d'ôter la cécité, ni les cétacés, mais de construire un monde, qu'ouïs-je un univers, positif, négatif.
Pendants ce temps...
Xérus se sentait licorne, il avalait de milles mètres à la vitesse d'un âne au galop, et mordait,ne cessait de mordre le cuir de la semelle d'Yvons, ensemble, ils voyageait au milieu de la légende d'Ys, la terre des miracles, roche tremblante, fée malicieuses, bois ensorcelant, et grotte au diable, plus belle que celle de l'Huelgoat, et ce n'est pas possible. Comment le gnome était arrivé sur Ouessant pas en cerf-volant mais en parachute de soie.
Ys, Douarnenez ? L'île Tristant ?
Ce royaume peuplé de chimère, de requin aux dents d'or, d'argent de coupelle d'amphore en précieux diamant, le gnome en avait cure, la thalassothérapie c'était pour les hippies, lui, ce qu'il voulait c'était boire la cuvée de cet être aussi puissant qu'un taureau, sans château et manger la boussole contralatérale qui le contrôlait depuis la naissance. Devenir l'autre, plus jeune, plus fougueux, et devenir narcisse, pas la fleur lui il piquait tel une rose de France, Blanche, ou Bleu.
Xérus aurait voulu une arme face au charmant enfant qui le promenait sur la dune de sa mémoire, un épieux, une masse, enfin quelque chose d'autre que sa gourde, et quelques gourgandine baladaient leur longue jambe ternie par le soleil marin, peau cuivré, cheveux de jais. Une sauce à la gelée de groseille, idéale pour le midi et la Bretagne aussi, Yvons allait si vite qu'il ne voyait pas la côte, les bateaux de plaisance sous voile, de toute façon l'évaporation de l'offrande de la vie, l'eau cyan donnait un charme lugubre aux chemins de traverse qu'il foulait à longue enjambée pressé par le temps qui semblait virer à la tempête de Noroît, juste à temps d'ailleurs sa maison était celle de la façade Nord, près du phare rouge devenu blanc allez savoir pourquoi, une construction Vauban datant de 1689, ce monsieur décida d'élever au point culminant de l'île d'Ouessant, deux tours tronconiques que l'on peut toujours identifier dans l'architecture de l'édifice.
« Le phare s'élève à 32,40 mètres au dessus du sol et à 89,10 mètres au dessus des hautes mers.
Sa portée lumineuse est de 24 milles (environ 44 kilomètres).
Son feu rouge à 2 éclats 20s est éclairé par une lampe halogène de 1000 W.
Depuis 1978, une tour radar l'accompagne dans sa surveillance de l'entrée de la Manche.
Ses coordonnées géographiques sont: 48° 08' 31" N 05° 03' 27" W et ce n'est pas moi qui l'invente, et je vous invite à réfléchir sur ce sujet comment une langue, les mathématique une abstraction d'un savant fou a pu un jour devenir vraisemblable au point de savoir où l'on se trouve sur Terre. Vous tirez la langue au chaton, ce n'est pas la bonne solution, l'espéranto serait la solution, mais nous serions tous égaux et ce ne serait pas drôle. Une langue, maternelle, celle des signes, des sourds et des muets, la télépathie n'existe pas vous le croyez, le narcotique narrateur de cette histoire abuse et devient de moins en plus sympathique suivant l'inclinaison de la boussole et l'auréole dessous sa chemise, car retranscrire la vie, c'est un métier. Allons enfants courir dans les champs !
Non gardienné, ce phare près du passage du four est automatisé et télécontrôlé depuis Le Créac'h. » un souvenir de lecture sur un site internet car le jeune homme utilise la « penn ar bed » pour visiter le coeur de la ville de Brest et parfois il regarde le château de l'autre rive que celle de Recouvrance, cet architecte donne son nom a une rue et sa maman habite au 40 il le sait c'est à cause de ce phénomène, de cette façade qu'il s'est teint les cheveux en bleu, ainsi il se rapproche d'elle car Yvons est né sous X et dans un carton déposé devant la porte des jésuite de saintes-sauveur.
merci, j'ai de quoi faire, j'aimerais aller plus vite mais c'est un gros défaut. jeff
· Il y a plus de 13 ans ·Jean François Joubert
Dans ce cas, je me languis de lire la version finale ! Bonne continuation :)
· Il y a plus de 13 ans ·mini-marjo
Mini, c'est normal sur ce texte je n'ai pas de relecture, pour l'instant. mais le texte finale aura un fil linéaire, n'oublions pas que le thème est folie. merci pour ce commentaire
· Il y a plus de 13 ans ·Jean François Joubert
J'aime beaucoup l'ambiance folle qui se dégage de ce texte, mais j'ai parfois du mal à suivre son fil...
· Il y a plus de 13 ans ·mini-marjo
oui, je ne vois pas beaucoup de vison par chez moi, il manquerait un s de serpent, je suis en brut pour l'instant, ma correctrice est en surcharge de travail, ce texte, je compte le paufiner, petit à petit. rire jeff
· Il y a plus de 13 ans ·Jean François Joubert
en compagnie de meute de mouton ???? un seul mouton ????? LOL. comme un manteau de vison ?
· Il y a plus de 13 ans ·.