Le grand paradoxe amoureux!

Malgré mon désamour, tu reviens toujours dans mes pensées. Comme si, dans une maison, un être fantomatique hanterai les vieilles pierres. Tu es toujours présente, que ce soit de visu ou partiellisé dans mon cœur. Tu es un amour tenace, vengeur, conquérant, qui laisse des traces, brûle l'herbe ou l'anéantie comme les Huns, guerriers d'Attila. Tu es une guerrière de l'amour ou je n'ai qu'un cœur d'éponge qui déverse son trop plein mais garde en secret les stigmates de la rencontre. Je pense aussi que je ne suis qu'un homme, qui fait face à son moi et ses interrogations sur l'amour et ses singularités. Tu es une singularité et posséder ton corps au moins une fois est un rêve qui touche les flammes infernales. Te posséder, quelle aubaine, mais quelle déception quand le cœur ne veut plus, se désherbe, se roule en lui-même, se dévore ou s'échoue sur la grève. Je ne suis qu'un homme je le répète mais je suis aussi une force, une puissance qui cherche son calme dans la tempête qu'est en faite la vie. Tu es un onguent, un charme réparateur et calmant, une médicament à prendre à haute dose pour finir avec les nuits blanches et empreintes de solitude sordide. Je n'arrive pas en fait à t'oublier, comme un tâche intraitable, indélébile. Une cicatrice sur le cœur, marque d'un amour indestructible, impuissant à s'effacer. Tu laisse en moi une empreinte qui jamais ne partira, qui jamais ne sera, qui jamais ne vivra, sans faire une douleur, un souvenir, une nostalgie heureuse comme le dit si bien Amélie Nothomb. Tu es le paysage qui s'incruste à mes rétines, une aurore constante et éternelle, qui jamais ne disparaît. Et je crois que tu resteras comme un tatouage sur ma peau, comme la marque des esclaves à leur maitre! Inoubliable en somme!