Le lac

giewz

J'ai pensé à ce lac, à ton cul, ces bidochons
A tes douleurs cervicales, à la quiétude perturbée
Je sais que l'harmonie a ses fragilités
Et qu'il suffit d'un bruit et de deux ou trois cons.

Mais la nature vois tu, reprend toujours ses droits
Le sable se réchauffe, le vent a ses réflexes
Comme ta main retrouve le chemin de ton sexe
En lisant une page, deux, trois vers maladroits.

On est bien peu de chose, à la merci du cul
La senteur des pins, est une eau de javel
Qui lave nos pensées, la nature est si belle.

On trempe un peu son âme dans l'encrier reclus
On défait sa valise (c'est la fin de la fête)
On s'endort victorieux dans un soir de défaite.

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