Le malheur de Job

Aliénor Samuel Herve

Jeune homme seul nommé Job, ne trouvant de sens à sa vie.

Je tourne comme un lion en cage dans la chambre que j'occupe depuis trente ans. Les yeux vides je contemple les rangées de livres racontant autant de vies illustres, conscient du fossé éternel séparant ces vies de la mienne. Ma mère me crie de venir manger. Restant quelques minutes seul je me résigne. Des mots résonnent en moi et mon regard se charge de tristesse :

« Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive,

Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint.

Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos,

Et le trouble s'est emparé de moi ».

  • Bonsoir Aliénor,

    Comme il est écrit dans le livre de Job (42 : 5-6) :
    "Mon oreille avait entendu parler de toi,
    Mais maintenant mon oeil t'a vu.
    C'est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre."

    Un très joli texte, où l'émotion ressentie, est bien celle de la Vie !
    5/5.
    Au plaisir de vous lire.
    Bien amicalement.

    Paul Stendhal

    · Il y a plus de 10 ans ·
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    Paul Stendhal

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