Le Paradis de l'enfance.

« Mon paradis perdu c'est mon enfance, à jamais envolée,  si loin déjà. La mélancolie s'acharne quelle souffrance.
J'ai eu 10 ans, je n'les ai plus, et je n'en reviens pas. » Renaud- Mon paradis perdu.

24 ans, déjà, se sont écoulés dans ma vie. Les tendres années de mon enfance sont encore proches mais, paradoxalement, très loin. La nostalgie s'empare de moi quand je songe à tout ce que j'ai perdu : mon enfance, des proches que j'aimais tant partis vers d'autres cieux, des amis qu'ils ne le sont plus à cause de ce maudit temps qui nous sépare, des rêves jamais exaucés, des illusions qui prirent de plein fouet la droite bien ferme de la réalité, l'innocence du monde et de la société. Le bonheur était dans mon enfance. Mon passé fût banal mais si beau que le présent m'ennuie et le futur m'inquiète.  Les bons moments que je passe me chagrinent quelques minutes après, car ils auront existé mais n'existeront plus jamais. Mais bon, les moments agréables sont là pour nous dire que l'on a vécu, même s'ils n'existent plus qu'en lambeaux de souvenirs.
Je n'ai pas envie de vieillir, pas par peur de mourir ou que sais-je ; mais par l'angoisse de voir mes parents ne plus être aussi solide qu'avant, ne plus avoirs de fous rires de gamins avec mon frère ou amis.
Mais l'innocence de mon enfance s'est enfuit et je me dois de me comporter autrement. Le bonheur était de mon enfance, et j'en aurais profité.
Le paradis de mon enfance est perdu, mais je la garderais en mémoire pour m'évader quand la triste réalité de la vie et ses coups durs seront trop difficiles à supporter.
Et comme j'arrive toujours à avoir un côté optimiste, Victor Hugo disait : « Les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues. »