Le pays du bienfaiteur
akayuki-ookami
Cette histoire commence dans une contrée inconnue,
Aux yeux de tous elles n'était qu'une utopie
Et pourtant les malheurs que ses habitants ont connu
Sont bien réels et leur ont coûté la vie...
Il règne là-bas comme une odeur irréelle,
La senteur d'un diable dans la vêprée,
Une sorte de mort déployant ses ailes
Pour aller ravir l'âme des insurgés.
Le sorcier qui régnait sur le trône de ce pays
N'avait que faire des excuses de ses concubines:
« Vous avez brisé le cœur qu'un jour je vous offris...
Souffrez à présent toutes belles que vous êtes mes chérubines. »
Le royaume que le magicien hantait
N'était habité que par des jeunes femmes.
Toutes avait un jour dit qu'elles l'aimaient
Sans jamais combler d'amour l’infâme
Ce royaume qui n'est qu'un maléfice,
Imposé par un sorcier bleu d'outre-mer,
Se voit créé pour que chacune s'unissent
Dans la douleur qu'elles infligent et qui le perd...
Un jour, dans cette contrée lointaine,
Se tenait la plus belle des fêtes
En l'honneur de ce sourire de haine
Qu'affichait le pays à sa tête.
Quand il se lassait de voir ses demoiselles,
Quand il n'avait plus envie de s'en abreuver,
Il lui suffisait de l'ordonner comme tel:
« Allons, jeunes femmes, vous avez assez pleurer
Sortez, partez, je ne veux plus vous revoir!
Si vous deviez un jour revenir ici
Vous ne verriez pas arriver le soir... ».
Mais il n'en était pas toujours ainsi...
Plus jeune le sorcier bleuté avait été épris
D'une jeune fille du pays d'en bas
Mais lorsqu'en armant son courage il le lui dit
La jeune fille se figea puis ris aux éclats.
Ses cheveux blonds voletaient autour de son visage
Et le sorcier se promit d'un jour se venger
Elle fut la première au travers des âges
A se faire dans ce pays emprisonnée...
Ce royaume qui n'était qu'un maléfice,
Imposé par un sorcier bleu d'outre-mer,
Se vit créé pour que chacune s'unissent
Dans la douleur qu'elles infligent et qui le perdait...
Un jour, dans cette contrée utopique,
Se tenu la plus belle des fêtes
En l'honneur de ce sourire cynique
Qu'affichait le pays à sa tête.
Au fil du temps le pays s'était vidé
Ne laissant que quelques fleurs se fanant,
Il n'y avait plus que lui pour l'habité
Et il n'était plus aussi puissant qu'avant.
Le sorcier d'outre-mer alors songea
Une dernière fois à la jeune femme:
« Le blond de ses cheveux me manquera
Jusqu'à la ce que se fane mon âme... ».
Un jour, dans cette contrée inhabitée,
Se tenu la plus belle des fêtes:
En l'honneur de ce sourire hanté
Qu'affichait le pays à sa tête
Ce royaume qui n'était qu'une douleur
Imposé par un sorcier qui ne voulait rien de tel
Se vit détruire par de nouvelles couleurs
Celle d'un garçon venant vengé sa jeune soeur...
Le blond tâché de sang de ce sage vengeur
Ne se formalisait pas des larmes de ce mal
Et aussi pieuses eurent été ses peurs
Le garçon murmura de sa voix pâle
« Tu as tué un jour ma pauvre jumelle
Ne sâchant pas contenir ta jalousie!
A présent te voilà arraché au ciel
L'enfer t'attend réserve lui tes cris..."
Il aura fallut la mort de millions de ces belles femmes
Pour qu'enfin un éphèbe cherchant le tueur de sa soeur
Retrouve le pays de cet incube qui semblait alors sans âme...
Le sorcier d'outre-mer auquel on avait souvent brisé le coeur
N'avait pas su donner au monde ce qu'il lui demandait
Il aurait suffit de guerrir lentement mais il lui fallait se venger...
En repartant sous le ciel qui au-dessus de lui s'obscurcissait
Le jumeau se demanda tout de même... "Où sont-elles toutes passées?"
" Il aurait suffit de guérir lentement mais il lui fallait se venger " mon vers préféré, il résume un peu le fil directeur de la moralité de l'histoire...Sinon, c'est bien travaillé, bravo !
· Il y a plus de 11 ans ·psycose