Le rétroviseur des horreurs
laura-sg
S’accrocher au passé, voilà une drôle d’idée.
Personnellement quand je regarde en arrière, je n’ai ni regret, ni larme à l’œil. Qu’on parle futilités stylistiques ou grandes questions existentielles.
Si je devais changer une chose, je ne saurais pas laquelle tellement il y a de couacs et de “ah, ben non en fait”. Mais je m’en fous. Ces détours et impasses m’ont conduite ici et ici, c’est funky. Au moins jusqu’à demain.
Et puis de toutes façons vouloir changer le passé, c’est mal vous le savez. Nous avons tous vu cette quiche d’Ashton galérer sans fin dans “L’effet papillon“. Pas besoin d’être un maître du temps pour savoir qu’en changeant une misérable chose, vous en changeriez mille autres, que du coup votre présent ne serait plus et rien ne garantit que le futur serait plus palpitant.
Regardons-nous aujourd’hui : on se kiffe ou pas ?
Si oui, allons-y gaiement.
Si non, c’est au présent qu’il faut se bouger l’oignon, pour que dans le futur, on ne soit que joie de vivre, paix intérieure et nouvelle collection.
Ça paraît naïf et niais là, comme ça. Si, si, un peu c’est vrai.
Mais fermez les portes derrière vous, vous avancerez mieux. Enfin, il me semble, quoi. En tout cas, vous n’aurez pas d’autre choix.
Se pose alors l’épineuse question de ceux qui sont allés chercher dans le passé et avec succès, leur amour “perdu”, leur vocation délaissée, leur vieux CD des Spice Girls (ça va, c’était juste pour être au point pour la clôture des JO).
Oui ben, disons que c’est comme pour la conjugaison, il y a des exceptions.
A la première lecture je ne goûtais pas outre mesure à ce passage marqué d'élans emphatiques, mais ça c'est le passé. Maintenant je le kiffe grave !
· Il y a environ 12 ans ·Chris Toffans