LE SCHMILBLICK
d-rudsek
Comment parler de cette triste parenthèse
De ce temps quotidien où en fait on ne vit pas
Bien chauffé dans la confortable prison de l'habitude
A l'aise dans ce cadre d'où jamais rien ne déborde
Ce retour éternel qui nous plonge dans l'hébétude
Et pourtant...
Pourquoi ne pas dire la poésie des rapports et des études,
L'élégance des tableurs où chacun excelle et aligne les données,
Cette activité qu'on compte escompter,
La joie de s'aliéner de toute réflexion,
De tout retour sur soi, dans cet enfermement wordélique
Le bonheur de tant d'attente avec ce temps qui file sans filer
De ces heures qu'on sent passer mais qu'on ne voit pas
Dans la sécurité de notre costume étroit
Pourquoi ne pas se réjouir d'être un mur muet derrière de mûrs murets
Ceux des lignes de fuite, des voies buissonnières
Pourquoi alors ne pas succomber à la mollesse de ces heures insipides
A la vacuité de ce temps passé pour faire avancer
Ce foutu schmilblick
D. Rudsek 2015
Bien vu, mais je fais mon travail aussi
· Il y a presque 10 ans ·d-rudsek
"...Pourquoi alors ne pas succomber à la mollesse de ces heures insipides..." ?
· Il y a presque 10 ans ·Pour écrire peut-être...
J'aime beaucoup...
yahn
Merci à vous trois !
· Il y a presque 10 ans ·On a aussi open office
d-rudsek
Très beau !!
· Il y a presque 10 ans ·ade
J'abonde !
· Il y a presque 10 ans ·ouiouilaplume