LE SILENCE DES AVEUX

mysterieuse

Le souffle de son regard m'effeuille de mes dentelles, quelques grammes de soie parfumés de désir.

La fièvre de ses mains irradie sa ferveur ! Il repère de sa paume les trésors recelés sur mes courbes dévoilées, le vibrato pudique de mes envies cachées !

Un regard maléfique, une cambrure osée, le voilà insolent ! Troublante métamorphose ! Ses baisers appuyés au feu de mon brasier dévoilent le démon de sa personnalité  

 

Sa bouche, idole de mon intime victime de ses morsures au cœur de mes ourlets, se répand en invectives muettes, mordantes de volupté !

Le charnel pour décor, il se fait pygmalion de mes déviances sensuelles. Associant, sans raison, désordre émotionnel et pulsions sensorielles, il dépose sur ma peau, successives et cruelles, déferlantes de frissons et lames de fond lascives.

L'accroche de nos corps bouleversés d'envies, s'improvise, capricieuse et servile de notre fébrilité ! Les instants chaotiques de débauche annoncée s'harmonisent peu à peu à la saveur fiévreuse de nos baisers profonds et autres caresses osées.

Du désir orchestré par ses mains musiciennes surgit la mélopée des amours diluviennes, ces amours si félines que le bestial l'emporte sur l'esprit.

Le Diabolique féminin de ces moments sacrés, où la raison n'est plus que volute, viciée et corrompue par le jeu du plaisir, arc-boute mes reins, dévoile de mes seins, la plus belle rondeur, embaume ses élans de suaves saveurs !

Le tactile s'évade à la faveur des assauts de son bassin.

Mélange synchronisé, fluidité corporelle accompagnent le plaisir. Le vertige ascensionnel de nos corps et nos âmes captifs de l'orgasme vibrant nous jettent sur la grève des extases suprêmes.

 

Des larmes et des baisers, nos fluides entremêlés et ce désir brûlant d'une nuit dans l'excès.

Le regard silencieux …celui de nos aveux !

 

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