Le silence du Légo

mathieub

je suis toujours là, derrière le silence...

Et voici qu'à présent, c'est moi qui suis en train de relire tes textes, et de découvrir les derniers.

Et j'y découvre ce que je craignais : tu souffres.

On dirait bien qu'une fois de plus je me suis planté, j'ai cru que nous aurions besoin de cette distance, de ce silence pour… comme dire… encaisser la bombe que tu as déclenché et que j'ai absorbé plus ou moins bien.

Tu es mon amie. Pas par défaut, tu es mon amie, point. C'est un fait, j'ai pour toi l'amour que je t'ai décrit, il est là, présent et le sera toujours. Il t'est acquis. N'en doute jamais.

Ce que nous avons partagé est fort, nos textes, nos conversations, nos furtives rencontres. Tout est fort, chaque souvenir est fort, présent, beau.

Je n'oublie rien, et surtout pas toi. Tu es là. Je suis là. Derrière ce silence qui me pèse autant qu'à toi.

Mon cœur, ma vie, mon esprit, tout en moi n'est qu'une immense et complexe construction en légo dont j'ai perdu le modèle et qu'il me faut remonter brique après brique.

Ne me garde pas de rancœur, j'ai juste besoin d'un peu de temps pour redevenir vraiment celui qui fait vibrer ton cœur en secret. Celui qui t'inspire de vrais rêves, et non pas les demi-cauchemars que tu décris dans tes écrits.

Nous nous sommes ratés à la vingtaine, apprivoisés et déclarés à la quarantaine… à quand la prochaine étape ? Voudras-tu encore de moi ? Serai-je enfin prêt ?

Quant aux souvenirs de plage, je crains qu'ils ne soient indélébiles….


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