Le suicide de l'amour.
vanessa-dylan-ecrivain
Pas chancelants, vue incertaine, bonheur précaire.
J’aimerais t’aimer comme le sang,
Désire le contact froid d’une lame de rasoir.
Etre ton monde, du préambule de nos sourires,
A l’épilogue d’une complicité dans la tombe.
Une flamme dans les confins de ton regard.
Une âme rattachée à la tienne sur le tard.
Mais je n’y arrive pas, je ne sais plus ressentir,
Ce besoin d’exister un peu pour « toi », un peu pour « nous ».
Mon cœur boite, ma vie s’évapore à contresens.
Mon être suffoque, dans tes bras, meurt mon existence.
Regards perdus, soupirs d’un dénouement, souffle éphémère.
J’aimerais t’aimer comme une balle,
A jamais prisonnière d’un barillet soupirant.
Etre ton univers, de la préface de notre histoire,
Au mot « fin » sans éteindre les lumières de l’espoir.
Une évidence sur chaque battement de ton cœur.
Une présence accrochée à ton ombre, mais pour l’heure …
Je ne sais pas relever mon cœur déshérité,
Par la puissance des sentiments devenus étrangers.
Ma volonté s’estompe, dans les cris de mes notes désabusées.
J’aimerais pouvoir te dire que je sais encore « aimer ».
Mais je n’y arrive pas, je ne sais plus vivre,
Pour être près de toi, sans oublier d’être moi.
Quelquechose m’éteint, je ne te vois plus dans mes lignes.
L’avenir nous tue, un écho sourd de « nous » s’éloigne.
(09 Juin 2013) Vanessa Dylan.
Merci pour votre magnifique compliment.
· Il y a plus de 11 ans ·vanessa-dylan-ecrivain
Superbe formule que ce "L'avenir nous tue", pour servir de conclusion à un poème si plein de lucidité.
· Il y a plus de 11 ans ·Frédéric Clément