Le Surmoi

Mes barrières psychiques sont...

Le respect de l'autre obligatoire d'origine parentale, on m'a toujours dit et redit toujours réfléchir à se que je dirait si on me manquait de respect comme je pourrais le manquer. Cela me confère un côté faux-cul et un peu mature car je ne veux en rien blesser autrui du moins volontairement.

Et puis il y a se que je nomme la "confiance brute". Je fais confiance à absolument tout le monde, je balance mes secrets, mon mal-être et ma joie à des gens que j'aime, ou que je ne connais pas, malgré tout j'ai  confiance en eux. Il m'arrive de parler de mes soucis aux gens des bars, un peu bourré, qui écoutent pour s'occuper.

Viens ensuite la décence, je me refuse à passer pour une catin maintenant! JE SAIS! J'AI  fait ma pute des fois, J'AI envoyé des photos osées à tes garçons, J'AI laissé des garçons me toucher alors qu'ils me répugnaient, J'AI entretenu des textos un peu "chaud" avec plusieurs mecs à la fois! OUI JE  S-A-I-S! Je ne l'ai jamais autant su! Je n'en suis absolument pas fière et si ça ne tenais qu'à moi je m'enfoncerais dix-huits pieds sous terre pour ne plus subir le souvenir de ces six mois de ma vie. Ah Marie tu m'en a fait faire des conneries!

Et puis la dernière, la plus importante à mon sens. L'empathie. Aucune nuisance ne viendra de moi sur vous. Ou je m'excuserais jusqu'à votre pardon. Enfin! Aucune si je vous aimes oui. Sinon je crains me connaître assez pour dire que je serais sans grande pitié pour vous. Je vous détruirais morceau par morceau avec un malin plaisir.

Le Surmoi n'est donc que ce personnage féminin à la fois respectueux, confiant, cruel ou doux selon l'affinité mais ayant un passé qu'il qualifie lui même de débauche. Il reconnaît aussi que sans Marie dans sa vie il serait surement moins honteux d'écrire cela.