Le temps et les autres

John Smith

Le temps passe et rien n'y fait. Le soleil et ma paraisse, la liberté est ma faiblesse. Je me lève et quoi ? Un pas, puis deux et me voilà au même endroit. Je perds peu à peu la foi. Je reste avec les autres, oui, mais sans espoir.
C'est vous les coupables, ou moi, va savoir. Ou c'est Dieu, ou mes parents, peut être mon chat ! Mais c'est bien là. Alors je cesse le combat.


Demain, je meurs. Aujourd'hui, je pense au lendemain, pourquoi ?


Ah, toi alors, on en parle ? Tu respires, tu sens, tu voyages, tu parles, tu découvres, oh mon Dieu, et tu aimes ! Rien ne te choque ? Ce phantasme que tu caresses, ce mensonge que tu nourris aux seins, près de ton cœur. Tu ne vois pas en cela la folie du fou qui se croit sage ?
Oh tragédie, tu es si loin de moi maintenant. Mes mots, de belles sornettes à tes oreilles, rien d'autre qu'un moment gênant. Mais n'ai pas peur, tu seras l'esquiver, comme toujours, chère enfant.


Dis, toi là, peut-on tomber amoureux d'un mensonge ?
Réponds-moi, qui crée l'argent ?
Eh, attends, sais-tu que tu mourras un jour ?
Non, tu ne veux rien de cela, tu ne veux pas être mon ami. Tu veux que je sois ici. Seul, à parler à des statues idiotes. Tu me hais au fond, tu m'en veux, n'est-ce pas ? Je ne suis pas fou, si ?


Tu ne sais donc pas ?


Je suis triste de déception. Je vous contemple, tous, magnifique que vous êtes. Parfois, en fermant les yeux, je vois ce que vous pourriez être, sans la peur et l'égo.
Et putain ce que vous êtes beau.
Vous êtes un rêve gâché, un paradis déchu. Bon Dieu, il y a si peu à enlever en chacun de nous pour transformer notre histoire en merveilleuse aventure.


Tu le savais, que le bon à toujours été dans le cœur des hommes ?


Alors, je traine et bavarde, espère et s'y perd, presque sans volonté. Tout dépend du jour, tout dépend de vous en réalité. Si mon bonheur et mon esprit se réveillent, ils seront tournés vers toi, l'autre qui a su provoquer le changement. Ce Dieu qui fera de moi ce que j'ai toujours cru être et de ce monde une véritable passion.


Alors, qui es-tu ?
Si je te vois, me fera tu signes ?
Je t'attends, de tout mon être, je patiente.

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