Le temps fait son travail
sesortirlesdoigtsducoeur
Il y a 4 ans
Moi qui n'y croyais plus, quand je t'ai vu j'ai su. Que tu étais celui, qui garderait mes nuits. Qui ferait renaître mon cœur, qui m'enivrerait de bonheur. Tu m'avais juré que tu y arriverais, pour moi pour nous, plus forts que jamais. Promis que j'étais belle, promis que j'étais celle. Mais comme un lâche, comme un traître ; tu m'as abandonnée, comme un maître. Me laissant seule, en pleurs. Seule, dans ma douleur. Maintenant je ne crois plus en rien. J'ai mal en me levant chaque matin. J'ai froid, j'ai mal, j'ai besoin de toi. Pitié, s'il te plaît, reviens moi... Chaque jour dans mon esprit tu es là, tout le temps, non, tu ne me quittes pas. Tu vis en moi, je t'ai dans mon âme. Je n'en ai rien à faire des blâmes. Perdue entre haine et remords, peine et hurlements en corps à corps.
Il y a 2 ans
Comme ça, cela s'est terminé. Comme ça, sans en avoir discuté. C'est vrai, il n'y avait aucun espoir, nos mots d'amour étaient dérisoires. Mais j'arrive pas à croire que c'est fini ; nos rires, nos discussions, chaque nuit. Plus aucun mot tendre... Tu sais, j'aurais pu t'attendre. Un mois, un an, une décennie. Pourquoi pas même toute la vie ! Mais bon, arrêtons là, c'est peut-être mieux. On ne savait plus où aller, tous les deux. La distance, cette connasse. Et le temps, ce con qui passe. Je les hais. Je nous hais. Mais au lieu de penser à ce qui aurait pu être, pensons à ce que nous pourrons être. Je m'y ferai, je me suis soignée. Les choses changent, j'ai su changer. Tu auras éclairci mon âme, même si te quitter fût un drame. Tu auras été la plus belle chose de ma jeunesse, tu m'auras guérie de ma détresse. Même si je dois en aimer d'autres, souvent ; dans mon cœur restera ton souvenir, à chaque instant.
Aujourd'hui
Quand je repense à ce que j'ai vécu, je me dis que j'aurais du être vaincue. J'ai tellement pleuré, tellement prié, pour te retrouver. Mes nuits étaient devenues des abîmes, de ton souvenir j'étais la victime. Mais aujourd'hui tout a changé enfin, je me suis libérée de ce douloureux venin. Tu auras été l'une des plus plus belles choses de ma vie ; à jamais autant que je vivrai, quand même merci. Même si tu m'en as beaucoup enlevé, tu m'en as aussi énormément donné. J'ai appris l'amour rêvé, les toujours espérés. Oui j'aperçois encore ton sourire, tes soupirs. Et oui, j'entends encore ton rire. Quoi qu'il arrive, tu auras été le premier. Le commencement, qui sait peut-être le dernier ? Jamais je ne t'oublierai. Ça, je te le promets. Mais je suis enfin prête à ressentir de nouveau cette merveilleuse et douloureuse émotion, offrir à quelqu'un d'autre toute ma dévotion. J'ai envie d'aimer, j'ai envie d'être aimée. Comme jamais. J'espère que tu as trouvé le bonheur, de ton côté. Même si je n'ai pas une vie rêvée, même si je suis tout sauf rassurée, oui je veux recommencer. Qu'importe si la fin doit être la même, envers et contre tout j'ai envie de susurrer des " je t'aime ".
Blessure… Convalescence… Guérison… Blessure…
· Il y a plus de 10 ans ·Que serions-nous hors de ce cercle infernal ? Les légumes éphémères d’un ennuyeux jardin ?
Frédéric Clément
Vous m'ôtez toujours les mots ! J'ai justement eu cette pensée de légumes cet après-midi...
· Il y a plus de 10 ans ·sesortirlesdoigtsducoeur
:)
· Il y a plus de 10 ans ·Hyacinthe Viroulaud
:-)
· Il y a plus de 10 ans ·sesortirlesdoigtsducoeur