Le Tombeau de Mallarmé
ezio-shulsky
Son manque sanguine anse,
inextinguible tance aux noces nues des dunes,
leurs nuits rances effigies en tanguent immenses,
sommant qu'opaque je glose à l'une,
Frêle quittance aux spectres de suie,
Les Scythes amantes fauves esseulés,
aux ires étreintes d'une vacillante minuit,
pleuraient noiraudes à la terre affamée.
Les runes cèlent indolentes,
l'améthyste élancée en sépulcre éloquente,
luisaient beautés en cyclades incarnats,
de cyphoses immanentes éclosit ici bas,
L'âme crécelle d'ivres lycanthes,
s'aigrissait sifflante en griffes firmaments,
de folâtres pans d'azur noyaient insouciantes,
leur bleu linceul de cris perçants.
J'ai rarement lu un texte dans lequel autant de mots m'échappent. Quand le sens est obscure je m'en rejouis, je peux faire travailler ma petite cervelle. Mais les mots! En fait j'aimerais juste savoir pourquoi tu utilises des mots si peu employés, dans quelle optique? Ce n'est par reproche que je dis cela, c'est par curiosité.
· Il y a plus de 14 ans ·sirinove
( regards gênés ) Merci Beaucoup Sabine et Lily Charles
· Il y a plus de 14 ans ·ezio-shulsky
Je reviendrai lire la suite. Il faut beaucoup de temps pour décortiquer de VRAIS POEMES d'une densité exceptionnelle. Merci Baptiste.
· Il y a plus de 14 ans ·bibine-poivron
Chapeau bas monsieur. Extraordinairement beau comme un VRAI GRAND POEME. Bravo.
· Il y a plus de 14 ans ·bibine-poivron
digne des plus grands...
· Il y a plus de 14 ans ·lily-charles