L'écho de la nuit

La nuit s'est attardée en moi 

avec sa fébrilité primesautière.

Comme si d'avance mes songes

devinaient ce que les jours à venir 

attendraient un peu d'encor m'offrir 

comme ultime caresse de vie.

La nuit, en mon sein venue se loger,

berce de douces attentions et

d'intentions moins polissées 

des lendemains de promesses

de sentiments éperdus,

d'à corps flamboyants.

La vie s'est glissé dans ma nuit

Comme un frémissement.

Ma belle ténébreuse

serais-tu reverrance de sable

ou oracle mystérieux ? 

La patine du temps en sera l'écho.