L'Eros du temps.

baionnette-perse

Je suis une infirmité, l’Eros du temps. L’alcoolique de la destinée, la voix que j’entends dans ma tête me parle de mon passé, du peu que j’ai vécu et du peu que je dois vivre, parfois nous avons des conversations sérieuses ou il me dit de crever –Suicide toi. » -Tout ce que je suis, je le dois à Annabelle. Je n’ai pas le droit de me suicidé, pour tout le travail qu’elle a fait avec moi. » - Ne dit pas de bêtise, s’il te plait, il faut que tu le fasses. Ça te coute quoi, c’est qu’une vie. Ta vie, parmi tant d’autre, t’imagine toutes les filles innocentes que tu protégeras quand tu mourras ? Combien de foi a telle pleuré à cause de toi et tu veux qu’on parle de Laurie ? Parlons de Laurie. » -Arrête, je n’ai pas le droit de mourir, le fait que je ne sois plus avec m’a changée. Je suis quelqu’un de bien. » - Tu es malade, tu ne peux pas t’empêcher de courir après des filles, tu ne peux pas ne pas être en couple. Aller, des cachets et puis c’est bon. Non ? Ça ira vite, rappel toi, quand tu as essayé tu te sentais partir malheureusement, il y avait cette idiote qui passait par là et qui t’a sauvée la vie. A quelques mois près, tu serais mort, tu n’aurais jamais rencontré Annabelle et elle aurait vécu heureuse pendant des années, sans toi. Sans parler de Déborah, elle n’a connu qu’un seul homme avant toi, un beauf, idiot, simplet et digne d’être abattu. Il est évident qu’elle doit se sentir heureuse avec toi, cette impression d’apaisement sera éphémère, elle va vite se rendre compte de qui tu es. Annabelle a pu s’en échappé au bout de 4 ans mais Déborah, vraiment... elle souffrira comme toutes les autres, c'est innévitable. T'es un cancer. Tu es schizophrène, dangereux pour toi-même, tu es vil manipulateur. Tu es malade, tu devrais te tuer, cesse de chipoter, vraiment, fais en sorte de te faire sauter la cervelle. » -Ta gueule ! »

Il est cruel avec moi, il ne veut pas me laisser en paix, lorsque le soleil tombe et que mes paupières le suivent il m’emmène dans un endroit, le stéréotype même de la conscience m’obligeant à faire une battu avec moi. Je cour, je trébuche tandis qu’il cherche à me buté pour pouvoir prendre totalement le contrôle de mon esprit et de mon corps. Mon corps, arme suprême de mon subconscient se fatigue d’ailleurs, il cherche en vain à comprendre les ordres qu’on lui donne. Découle alors des maladies de types cardiaques, la paralysie complète de mes jambes, refuse de dormir, manger, boire. Tout ça est assez irrégulier, il me manque mon corps. Pendant ce temps IL profite de mes faiblesses « -Tu ne me tueras pas, t’es l’antéchrist de ta propre existence. ALORS profite ! Ce n’est pas beau dans ta tête, vraiment ? Ce n’est pas toi qui, t’ennuie jour et nuit ? Regarde, tu t’éclates ! Schizophrène. Elle n’est pas belle la vie ! Ça m’amuse et ça t’amuse car, soyons sérieux, ta pas l’impression que je suis un cavalier de l’apocalypse, je suis le grand méchant loup de ton esprit ! ». Je suis fatigué d’exister, j’ai envie de lui laisser mon corps et mon esprit. Je veux me laisser mourir et, peut-être, aurais-je un jour l’occasion, ne serais-ce une dernière nuit, une dernière journée, au mieux, je vivrai une dernière fois normalement.

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