Les aventures de Tartempion au pays du capitalisme triomphant
Paul Robert De La Fauvellerie
Les gauchistes pérorent sur le fascisme, les fascistes pérorent sur le gauchisme....Et Tartempion est perdu dans la mélasse du capitalisme triomphant... Il enrichit Jeff Bezos qui s'envoie en l'air avec les milliards amassés... Rêve-t-il d'une Tesla pour enrichir Elon Musk? Désire-t-il prendre un billet pour Space X? On serait tenté de le croire....
La vérité, à mon humble avis, est que Tartempion est conditionné par la Propagandastaffel Télévision ainsi que par les réseaux sociaux. Le pauvre ne s'en rend pas compte évidemment....
Je laisse ici une citation du philosophe Serge Carfantan, influencé par Aldous Huxley et le philosophe allemand Günther Anders :
"Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s'y prendre de manière violente.
Les méthodes du genre de celles d'Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l'idée même de révolte ne viendra même plus à l'esprit des hommes.
L'idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.
Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l'éducation, pour la ramener à une forme d'insertion professionnelle. Un individu inculte n'a qu'un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l'accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste.
Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l'information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie.
Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l'émotionnel ou l'instinctif.
On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique.
Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d'empêcher l'esprit de penser.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n'y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l'existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d'entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l'euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu'il faudra entretenir – sera celle d'être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L'homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu'il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l'être un troupeau. Tout ce qui permet d'endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l'éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.
Toute doctrine mettant en cause le système doit d'abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels.
On observe cependant, qu'il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l'argent et du pouvoir."
Souvenirs du Meilleur des mondes, soma et hypnopédie.
· Il y a presque 3 ans ·Souvenirs d'Orange Mécanique.
Et de la version tyrannique d'Orwell.
Pourquoi je dis "souvenirs" hélas.
Les êtres qu'on torture en présence d'une rose, pour en faire de bons ouvriers. La poésie n'étant ni fonctionnelle ni docile.
Chez Orwell, l(individu subversif est moins bien traité, je cite à peu près, une botte qui écrase un visage pour l'éternité.:
Christophe Hulé