Les chemins de traverse

James Px.

L'aube tempes translucides Sur un monde devenu opaque A repris la main sur le clavier Un premier vers Où les fleurs dansent Sous une neige printanière Après tant d'éclaboussures Plus qu'une seule Aperçoit le ciel Une tentation bucolique Qui changera de logiciel Et de parapluie Avant que l'eau de pluie Se transforme en phosphore Le vent d'est front écarlate Sur un champ de chrysanthèmes A repris la main sur le clavier Un dernier hiver Où cent murmures Colmatent les failles Anthropomorphiques Des cyclones perchés Des musiques sourdes De pétales éparpillés Et de parasites Face au tain disloqué du miroir Nous les enterrons comme si À des kilomètres d'ici Le nuage souffle au cœur Sur la sphère paisible A repris la main sur le clavier Une première humanité sauvage Que je ne comprends pas Est à côté de moi Son teaser me submerge D'apostrophes et de hontes L'harmonie disparaît Au fond de l'écran Entre le jour et la nuit Vers nulle part ailleurs Toc toc Y-a-t-il encore du soleil Le temps regard concentré Sur le peu de chose qui reste A retiré sa main du clavier Le premier printemps sans futur Où aucunes réponses Qui coulent de source Brûleront le feu Avant qu'il nous brûle Un sweet home De rêves déshérités Invite à franchir la barrière Quittons la naïveté Et par défaut Empruntons les chemins de traverse

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