Les cousins, les cousines.

Christophe Hulé

Vous per-me-ttez Monsieur.

Autre temps autres mœurs, aujourd'hui c'est la fille en question qui donne la permission et c'est très bien ainsi.

La fin du patriarcat et des mariages arrangés pour quelques sous (Léo).

Ce qui m'étonne, c'est que la cloche continue à sonner le samedi, enfin surtout au printemps.

Les journaleux à la con diraient que les divorces se font « à bas bruit ».

Enfin, ça arrange les cousins, les cousines, (venus du Nord, Ange), l'important n'est-il pas de faire la fête ?

Les cuisses de canard et celles de la mariée valent bien quelques heures de voiture, le prix du péage et du carburant, et c'est de plus en plus cher, mais tout le monde sait ça !

A l'heure de la soupe à l'oignon, la plupart sont partis, au sens propre ou figuré.

Les gosses et les grands parents sont couchés.

La « danse des canards » ou le « Douanier Rousseau » font chier ceux qui ont vécu.

Je préfère les chansons de Lama !

Ces deux là iront un temps main dans la main, ni les vieux ni les moins jeunes ne sont dupes, même s'ils croient encore aux miracles.


Les (vrais) simples d'esprits, que j'envie parfois, apprécieront à leur manière.


Marre des convenances et de l'hypocrisie, et tant d'autres choses.

Et quel est le propos ? Je ne sais pas trop non plus. 

L'existentiel peut-être ?

Ouais, un truc qui résume pas mal de choses.

Je suis, tu es, et pourquoi donc ?


Où sont les intellos d'antan qui nous faisaient rêver ?

Il faut bien reconnaître qu'ils vivaient au temps ou les idéologies chantaient.


Putain de monde, et à toutes les époques !

Nos ancêtres ont dû dire pareil.


Les années passent, et les décennies, et les siècles, et qu'est-ce qui a vraiment changé en fait ?

Dieu qui n'existe pas, mais qu'on appelle le 15 ou les pompiers, ils ne sauraient faire quoi que ce soit, c'est quoi donc ce merdier ?


J'ai perdu mon âme, la belle affaire (Brel), je n'en suis pas pour autant pauvre ici-bas.

Pour la suite, vu que personne ne sait rien, je ne mettrai pas un kopeck.

Merde à tout et vive moi !

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