Les dunes en décembre

arzel

Les dunes , en décembre.

La pliue continuelle des derniers jours m'a empêchée de promener mon chien et il commence à s'impatienter alors ce matin, je profite d'une pause sur le front des averses pour l'emmener dans les dunes.

Je me suis harnachée comme pour aller au pôle Nord car le vent souffle violemment. Je le constate tout de suite en sortant de la voiture: mon écharpe vole et je dois fermer hermétiquement mon imperméable si je ne veux pas être totalement glacée par les vents coulis.

Je ne vois pas encore la mer mais j'entends gronder sa colère. Je marche entre les mamelons des dunes dont le rideau étouffe un peu le bruit de la mer; puis je monte sur le sommet et là , je prends en pleine face, la violence des éléments:

Les vagues furieuses

D'un océan blanc de rage

Explosent sur le sable

Le chien qui court de dune en dune aimerait poursuivre beaucoup plus loin la promenade et c'est à regret qu'il me suit lorsque je fais demi-tour. Mais j'ai reçu les premières gouttes d'un nouveau nuage menaçant. Alors vite , à la voiture. Au retour, au bord de la route, des milliers d'oiseaux , mouettes et corbeaux occupent les champs:

Stoïques sous l'averse

Comme dans le film d'Hitchkok

Vaguement menaçants

Signaler ce texte