Les Femmes (1) Agathe (Biographie)

slive

"Je t'aime, mais c'est tout"

Il y a eu un concourt ayant comme thème libre "biographie".

Je n'ai pas osé le faire, mais après réflexion je me suis dis que ce serait un bon entrainement vu que j'ai la page blanche. Je me suis dit pourquoi pas j'ai l'âge de rendre ça intéressant à présent.
Je précise aussi que, ce qui va suivre est aussi la cause de la plupart de mes textes, elles sont les représentations les plus importantes de ma vie.

Pour atteindre l'appartement il fallait monter des marches pour arriver jusqu'à un couloir habillé de trois chambres, d'un w.-c. et d'une salle de bain dans laquelle je ne suis jamais rentré. En remontant ce couloir on tombé sur la cuisine aux couleurs bleuté, une salle à manger ayant pour thème l'Afrique (je me rappelle avoir pensé, en y rentrant, que ça dénoté d'un véritable mauvais goût) et d'un salon muni d'un extraordinaire canapé, d'une magnifique télé dos à une grande fenêtre.

C'était la première fois que je rentrai chez elle est sa chambre ne m'était pas encore permise, elle avait douze ans et moi treize : rien, absolument rien à l'époque m'aurait laissé penser tout ce que cette relation allée m'amener. J'étais déjà très grand, robuste et un léger duvet absolument inacceptable se montrer sur mon, toute aussi inacceptable, visage. Les habilles de marque n'était pas mon fort et pour tout dire les habilles en règle générale m'ennuyait, j'aurai vécu nu si les mœurs le souhaité.

Agathe et moi nous nous sommes assis sur le canapé, à la télé passait Bogus, avec Gérard Depardieu et Whoopi Goldberg, j'adorai ce film mais nous étions jeune alors la curiosité du corps était plus intéressante, nous avions délaissé le film pour nous câliné et nous embrassé. Je me rappel de ses longs cheveux noir qui caressait mon bras nu, de son sourire léger muni d'un appareil dentaire – jamais je ne sus la faire rire aux éclats – et de l'immaturité de ses propos. Elle fut mon premier baisé et je fus son premier véritable petite amie et, jusqu'à peu, sa relation la plus longue. Nous restâmes ensemble une bonne année durant laquelle mon cœur n'avait d'yeux que pour elle.

Pour tout dire j'allais jusqu'à quitter le collège plus tôt en passant par les sorties de secours en courant un long trajet sans m'arrêté pour arriver chez elle –les larmes aux yeux, étouffer par des poumons brulant et une bouche pâteuse – détail important, car la peur que cela soit désagréable pour elle prenait une grande place dans mon esprit - car j'avais entendu dire qu'elle avait fait un malaise en cour du à une forte tachycardie ou bien, encore, acceptant les lubies des garçon de tout âge qui la convoité, tant sa beauté été exceptionnelle, allant jusqu'à nous suivre partout pour avoir la possibilité de la voir.
Allant jusqu'à supporter ces maintes tromperies.

Notre rupture ce fit assez facilement –pour elle- un homme était dans sa vie alors je reçus un sms simple et précis :
            « Je suis désolé. On ne sort plus ensemble. »
            « Tu ne m'aime plus ? »
            « je t'aime, mais c'est tout »

  • Beau texte, c'est juste dommage pour les quelques fautes d'orthographe (et surtout de conjugaison).
    Ce "Je t'aime, mais c'est tout " reste au travers de la gorge !

    · Il y a plus de 10 ans ·
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    Nina Jéhanno

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