Les forets d'améthyste

drhache

Calme et sérénité, d'une fenetre, un soir

Au bord du bois changeant en ce début d'automne

Le présent vous enlace et le passé fredonne

On voit sa vie couler au fil du rasoir

L'enfance accompagnée, l'angoisse mécanique

Les rires et les jeux les peines et les pleurs

la jeunesse légère et la force du coeur

Les rêves entravés d'immobile panique

L'amour comme une digue et comme une tempête

L'idée que rien n'est laid mais que tout se répète, 

Rêver en tes yeux clos caressés par le vent;

La douceur, la douceur et les mots pour le dire,

Entrevoir l'étincelle au centre du nadir,

Les forets d'améthyste aux reflets émouvants.

Signaler ce texte