Les oiseaux

marishla

Telle l’ombre de cet oiseau noir aux yeux verts,

Ailes étendues silhouette en prière

Je délirais d’aigrettes à perles, Cormoran

Sans œuvre inspirée, comme toi je perds mon chant.

Et si Impératrice j’existais Manchot,

Impossible de voler pas même un flambeau

Pour réchauffer mon âme et mon ventre blanc

Plumes douces collées, te rejoins en plongeant.

Opaline ou Noire je dansais indigne

De ton amour, dévorante de vie Cygne

D’étang muet, ivresse cicatricielle,

Si loin de ta peau Ô détresse éternelle.

Et je sortais la nuit, fantôme pâle, Effraie

Errant dans la douleur de mon corps éthéré

Non pour te chasser de mon cœur, de ma face

Mais pour te frôler et mourir à ta place.

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