Les oiseaux
marishla
Telle l’ombre de cet oiseau noir aux yeux verts,
Ailes étendues silhouette en prière
Je délirais d’aigrettes à perles, Cormoran
Sans œuvre inspirée, comme toi je perds mon chant.
Et si Impératrice j’existais Manchot,
Impossible de voler pas même un flambeau
Pour réchauffer mon âme et mon ventre blanc
Plumes douces collées, te rejoins en plongeant.
Opaline ou Noire je dansais indigne
De ton amour, dévorante de vie Cygne
D’étang muet, ivresse cicatricielle,
Si loin de ta peau Ô détresse éternelle.
Et je sortais la nuit, fantôme pâle, Effraie
Errant dans la douleur de mon corps éthéré
Non pour te chasser de mon cœur, de ma face
Mais pour te frôler et mourir à ta place.
Émouvant, élégant et original.
· Il y a presque 12 ans ·virginie-t
Belle envolée!
· Il y a presque 12 ans ·Frédéric Clément