Les tempêtes

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Puisque l'on ne s'en sortira pas vivant,

Pourquoi ne pas foutre le camp,

S'en aller tant qu'il en est encore temps,

 

Et puis rejoindre les anges,

Puisqu'ici tous se mélangent,

Au gré du sang et des cendres,

 

Je ne veux plus vivre ici,

J'ai beaucoup trop appris,

Et trop vite, ce que nous fait la vie,

 

Si jeunes sommes nous, me dis-tu,

Mais regarde autour de toi, ôtes moi la vue,

Que je cesse de regarder ces âmes nues,

 

Hurlant au désespoir,

Hurlant dans le noir,

Hurlant dans mes soirs,

 

Je les entends dans ma tête tu sais,

Comme l'alouette l'été,

Vient alors la tempête venant tout ravager.

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