Les temps qui courent.

Christophe Hulé

« Par les temps qui courent », drôle d'expression, enfin moi je ne les ai jamais vu courir. 

Peut-être qu'ils courent trop vite et que je ne les ai pas vus passer.

D'ailleurs si les temps sont pressés, c'est leur affaire, moi je me hâte lentement, comme on dit pour rigoler, « il est urgent d'attendre », j'aime bien celle-là aussi.

Et tout ce qui court me paraît suspect, un peu comme « l'effet roquet », un petit morceau d'anthologie des débats d'élections, qui ne mord pas aboie !

Les plus oisifs, ou, disons les choses, minables et inutiles, s'inventent des agendas de ministre, pressent le pas, où qu'ils aillent, pour atterrir dans le bistrot du coin.

Ils racontent des bobards à leurs semblables qui font semblant d'y croire.

Enfin, ça fait passer le temps.

On voit les mêmes, version djeunes qui font pétarader leurs 2 roues trafiqués qu'ils ont dû chiper à la casse.

Sans parler de la musique à fond des caisses pourries, comme la musique d'ailleurs, un peu comme les tournées pour annoncer le cirque du siècle et de toutes les galaxies.

Le temps file, alors je brode.

On dit qu'il y a un temps pour tout, ben on est bien avancé !

Quand je suis dans la cabane au fond du jardin, je ne peux pas bêcher en même temps.

Le temps perdu, tout le monde connaît, mais le « temps retrouvé », j'aimerais bien qu'on m'explique !

C'est un peu comme perdre ses dents ou ses cheveux, en général c'est les deux mon Général.

Enfin tout ça pour dire qu'il y en a beaucoup qui causent, à tort et à travers, pour meubler le temps.

Prenez la télé ou la radio, je préfère rester poli concernant l'internet !

« Les temps sont durs », encore un bel exemple, je pourrais les multiplier, dans l'temps on disait pareil, et tout le monde se plaint de voir disparaître les temps d'antan.

Bon, content d'avoir pu discuter avec vous, mais j'ai pas qu'ça qu'à faire !

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