L'étreinte du soleil

robinpclt

Le seul moyen, c'est d'éviter les regards mal placés. Ainsi sont les jeunes filles de nos jours, dans une tentative d'évitement perpétuelle. Il faut ignorer les sifflements, les onomatopées, les demandes gênantes. Mais au bord de la mer, tout cela est encore plus vrai, plus incandescent. La plage est érotique. Sous les parasols, il y a beaucoup trop d'amplitude alors que les toiles se gonflent de désir. Le corps est perdu au milieu de ses semblables, dans un semi nu artistique, et les ficelles des bikinis volettent comme des papillons colorés. On ne sait pas s'il vaut mieux mourir sur le sable, ou s'aimer dans l'écume. C'est l'ambiguïté de la zone côtière. Son idylle meurtrière sous les rouleaux de ses vagues, le sel est un agitateur de plaie. Le seul moyen, je le disais plus haut, c'est d'ignorer tous ces appels. Ça s'apprend, comme tout le reste. On apprend à se détourner des signes par nécessité, mais ça fini par nous rendre imperméable à tout. La plage est un abandon. Elle abandonne ce qu'elle retrouve, et parfois, elle ramasse des grains entre ses doigts juste pour les regarder s'enfuir.

  • Le mal du siècle vole les hirondelles du printemps, les mouettes rient et entrent en conflit avec les pies jacasses qui reculent sous les ailes des corbeaux...pour les hommes de ce temps les colombes de la paix sont devenues sans paix, faudra-t-il encore beaucoup de perroquets à hisser ....grrrrrrrrrrrr

    · Il y a plus de 6 ans ·
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    flodeau

  • Le mal du siècle vole les hirondelles du printemps, les mouettes rient et entre en conflit avec les pies jacasses qui reculent sous les ailes des corbeaux...pour les hommes de ce temps les colombes de la paix sont devenues sans paix, faudra-t-il encore beaucoup de corbeaux ....grrrrrrrrrrrr

    · Il y a plus de 6 ans ·
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    flodeau

  • Très joli et j'aime beaucoup le final.

    · Il y a plus de 6 ans ·
    Louve blanche

    Louve

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