Lévithan

Cédric Yali

Un homme.

Je le rencontrais toujours au même endroit.Il aimait cette endroit. En plein centre ville,en face de ce bâtiment.

-T'es un putain de gossse dit-il quand je me suis assied.

-Vrai !! Je rigolais toujours sur ce fait là. Dois-je te rappeler que t'as le même âge que moi.

-Alors pourquoi je suis plus loin que toi...

Je le rencontrais toujours au même endroit. Il aimait cette endroit. En plein centre ville,en face de ce bâtiment. En un instant mon regard se perdit sur ces courbes généreuses.Elle était quand même belle. Il m'observa la regarder passer. Lui n'était pas presser. Il faisait beau et pourtant l'atmosphère s'annonçait électrique. Cet électricité qui régnait depuis que j'ai eu 17 ans et qui allait de paire avec notre conflit. Lui,conservateur proche de la droite et moi anarchiste n'obéissant qu'à la vague venu de gauche.

-T'es un putain de gossse dit-il quand j'arrêta de la regarder.

-Vrai !! je rigolais toujours sur ce fait là. Dois-je te rappeler que t'as le même âge que moi.

- Alors pourquoi j'ai ce poste ?

-T'as eu de la chance dis-je en sachant pertinemment que il ne croyais pas à la chance.

-Qu'es qui me vaut ta visite ? Interrogea t-il froidement pour me dire qu'il n'avait pas apprécié. Il savait pourquoi je venais mais il voulait me voir avouer mes faiblesse.

-Devine ? Repliquai-je juste pour le faire chier mais il gardait son calme.

-T'es sur de vouloir la réponse ? Interrogea t-il avec un sourire malicieux sur la face.

-Bha... Peut-être que tu vas me surprendre répondis-je. En faite je connaissais déjà sa réponse mais je voulais l'entendre dire parce que je me suis toujours demandé comment il pouvait garder une sérénité sachant pertinemment que les minutes qui allais suivre allaient être un calvaire pour moi mais encore plus pour lui. Lui et moi on etait pareil,lui en plus moralisateur . En même temps,lui,n'existait pas physiquement.

-Elle t'aimera pas dit-il d'une voix froide. Il était violent mais je m'y attendais.

-Même pas un peu d'espoir?

-T'es née quand ? relança t-il. Il adorait tous se qui était symbolique. Cela avait le don de m'énerver.

-Le 5 septembre.

-Ton destin est triste mais c'est comme ça dit-il. Après cela le silence régna. Moi,j'encaissais le choc. Et lui,préparait son argumentaire face à mes faux questions.

-Obligez de faire du bien sans jamais rien attendre en retour repeta-je. Il me l'avait dit à 7 ans. Je m'en souviens. Son visage était triste. Il m'aimait.Ça j'en était sur. Il ne regarda pas mes larmes. Je venais pourtant d'avoir 17 ans.

-La vie est cruel mais j'y peux rien moi je dois juste être là et de remettre dans le bon chemin énonça-t-il. Ses yeux marrons ne me regardèrent pas depuis que la conversation avait commencé.

-Je sais répondis-je à ses propos. La tête baissée ; je sentis son regard protecteur sur moi.

-Tu crois en l'amour car sans ça tu sais que tu t'aurai planter un couteau dans le ventre.

-Et si ça m'arrivait ?

-Alors continue à y croire dit il en souriant

-Mais y croire c'est me détruire dis je en pleurant. Les passants n'en avait rien a faire de mes larmes.

-Ne pas y croire c'est mourir. De ta souffrance,tu n'a qu'un sens infime....

-Je sauve les autres et en retour je souffre....Tu parles d'un échange.

-Tu préfère avoir une conscience qui n'existe pas ?

-Non c'est juste...

-T'aimerai être normal. Tu sais quand j'ai commencer a exister chez toi j'ai compris que tous ce monde ne comprendrait pas ton sens de l'empathie.

-En attendant sa me permet pas de sauver le monde et moi-meme repliqua-je.

-L'universel tu l'atteindra un jour;ne t'inquiete même pas pour cela....Et en se qui te concerne,tu sais très bien,il faut du temps pour dompter l'animal que tu es. La foule.Le soleil.Les bambous. Tous ça avais un sens. Comme tous se qui m'arrivai dans la vie.

-Un sang de roi ne veut en aucun cas...

-Dire une vie de Prince. Celle-là aussi je l'a connaissais.Lui et moi on se connaissaient par cœur et cela depuis qu'il était apparue.  En fait je n'ai aucun souvenir d'avant lui. De mes plus sombre désir,il voyait le bien fonder. Le bien il me forçait toujours à le faire. Je décidais de partir.

-Tu t'en vas ? Sa voix...Moi à l'age de 7 ans.

-On sait pas tous dit ? Demandai-je en connaissant la réponse.

-Tu sais très bien que non.

-J'ai le droit d'avoir de l'espoir mais une vie...Je ne pus finir ma phrase. il me regarda en souriant.

-Quand on te voit on sait que tu vas faire du bien mais sache que le bien comme le mal ça un prix.

-Pourquoi c'est toujours à moi de payer pour les autres hurlai-je. Mon crie n'ameuta pas les passants trop occuper à vivre leurs vies.

-Les idéalistes n'ont pas de vie,ils savent quand ça commence rarement quand ça se termine" Médine... Tu aime l'humanité n'es-ce pas ? dit-il d'une voix calme et étrangler. Il me fixa et lut dans mes yeux. De ma colère (parce que j'adorais l'humanité),à ma souffrance de porter les autres même quand ils le voulaient pas. Je détestait quand il me voyait dans cet état. Je poussa un crie.Encore une fois personne ne réagit. Je pleurais et rien ne pouvais me réconforter. Il me regarda. Son T-shirt affichant le nombre du père(chose que je n'avais plus), du fils(moi) et du saint esprit(lui).

-Tu n'echappera pas à ta nature. Ni a ton cœur. Et encore moins...

-À toi ?

-Oui...Il se leva après cette dernière réplique. Il me laissa avec mes larmes.Son trois comme moi. Ça tête...Aussi carré que la mienne.Peut-être plus pleine que la mienne. Mais pareils que la mienne.le ciel c'est couvert. Mon coeur en plein désarroi... Mais j'avais envie de sourire... En pleurant. C'est glauque de ce réfléchir. Mais quand cette réflexion montrait tous nos défaut. on  ne souffrait pas... Enfin pas autant que quand elle montrait un néant...

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