L'hiver de l'amour : dialogue VII - un fantasme

blanche-dubois

Marie, l'esseulée, rentre chez elle après sa rencontre avec Dimitri, un inconnu croisé dans un bar. Elle fantasme sur lui

- Le choeur : Cling! Font les clefs dans le vide poche en acier : une tête de pitbull avec la gueule grande ouverte, prête à déchiqueter toute main osant s'y fourrer. "Le comité d'accueil" comme il aimait à dire. La sauvagerie n'est jamais très loin.

- Marie au choeur : Vous n'êtes pas trop bavarde ? Il aurait du me dire " vous êtes mutique et obstinée mais j'aimerais vous baiser, là, maintenant dans votre robe noire ". Est ce que je me suis encore trompée ? Est ce qu'il ne s'est pas trompé en étant trop précautionneux ? Je n'avais pas assez bu. Il faut boire pour s'oublier. Pour oublier toute convention que j'aimerais définitivement couler. Pour oublier les renoncements qui m'ont fait couler. Quel paradoxe, une anarchiste de la pensée comme moi. Si j'avais bu, je l'aurais entraîné à nouveau dans les toilettes. De manière très autoritaire, comme sur un toutou, je lui aurais ordonné de baisser son pantalon en velours et je l'aurais sucé direct sans préliminaire, comme ça pour voir sa réaction. "Le sexe est ta cour de recrée" Et alors ? Ici, seule dans mon petit appartement froid, je pense à “lui” et puis au fur et à mesure je me dirige vers Dimitri en attendant que le sommeil m'enfouisse tout à fait.


Dimitri réapparait dans une lumière tres feutrée, signe de l'imaginaire en marche de l'héroïne.

– Marie : (Elle se fait douce et câline.) “Dimitri?

– Dimitri : Oui?

– Marie : Ecoute moi.

– Dimitri : Je suis tout ouïe

– Marie : Ensuite, fais ce que je t'ai dit!

– Dimitri : Oui Marie, je le ferai.”


Elle se penche vers lui et lui chuchotte dans l'oreille.

"J'ouvre la porte des toilettes hommes. Discrètement mais rapidement nous nous y glissons. Je referme la porte et me retourne vers toi. Tu me repousses contre la paroi. Tu te mets à genoux devant moi.  Tu soulèves ma robe et descends le collant puis la culotte. J'enlève ces encombrants attributs de chasteté. J'écarte mes cuisses, debout, les mains appuyées sur tes épaules. Je t'ouvre le passage. Et tu me suces sans attendre plus longtemps.

Puis tu ressorts. Tu me retournes, et me fait pencher en avant. Tu soulèves ma robe à nouveau jusqu'au-dessus de mes hanches. Mon cul nu te regarde. Tu écartes mes fesses pour voir mon sexe et tu t'avances pour y coller ta langue. Mes jambes bien écartées te permettent d'aller de mon sexe à mon anus. Je sens un petite décharge électrique me parcourir. Cette langue fouilleuse soulève mes fesses avec un intense plaisir. Tes mains agrippant bien mes deux fesses, tu lèches et bois mon jus à tour de rôle. Je  me penche un peu plus et permets à mes orifices d'apparaître comme libérés. Tu te mets à me lécher avec une fougue et presque une certaine violence, jusqu'à ce que ta main se soulève sur ma fesse droite, pour la frapper.

 Je gémis, les sons étouffés par le brouhaha musical de la salle.Tu bandes comme un fou je pense.

Tu forces et enfonces un doigt, puis deux dans mon sexe pendant que ta langue fourre mon petit cul. Puis éloignant ton visage, de l'autre main, tu glisses un doigt humecté de mon jus dans mon trou du cul. Tes doigts se rencontrent presque en moi. Je gémis et tu me vois mordre un morceau de ma robe pour ne pas crier. Je bouge mes hanches de plus en plus fort et tu sens à un moment mon corps se tendre vers l'arrière, signe de mon orgasme, et s'appuyer de toutes mes forces sur tes doigts qui remplissent mes deux orifices. J'ai envie de sentir cette pression.

Tu te lèves lentement après avoir doucement sorti tes doigts. Tu défais la ceinture de ton pantalon de velours et le laisse glisser jusqu'à tes chevilles et puis ton boxer suis vers le sol. Tu prends ta queue et commences à te branler pendant que, doucement, je me retourne en gardant ma robe remontée. Je passe doucement ma main sur mon sexe, mouille mes doigts de ce liquide suave et animal. Doucement, je remplace ta main autour de ta queue. Je te branle doucement en m'asseyant sur la cuvette des toilettes. Tu me regardes de ton air enivré et moi je te regarde en te souriant presque aussi ivre de ton désir et ton plaisir. J'amène ma bouche à hauteur de ta queue dure et raide. Je la prends sans attendre en bouche et la suce en l'enfonçant jusqu'au fond de ma gorge.  Je sens ce sang battre contre les veines de ma langue qui tournoie, tourbillonne autour de ton cuir. Ton sexe comme un sucre d'orge, je le goutte et le mange goulûment comme une petite salope gourmande. Presque jusqu'à l'écoeurement. Toujours à chaque fois en allant de plus en plus profond avec ce va et vient inlassable. Toi, tu me caresses les cheveux et la nuque. Que dois tu sentir ? Dis le ! Mais à chaque fois, je sens les tissus de ton sexe enfler de plus en plus. Signe que tu aimes.

Il ne te fallut pas longtemps pour jouir. Je sens ton sexe se tendre comme une pompe et je sens cette demie seconde où tout jaillit. Expulsion. Tu gémis. Le sperme sors et ma bouche est restée autour de ton gland. J'avale. Limpide. Je laisse couler le jus sur ma langue puis j'avale lentement en reprenant ton gland pour le pomper jusqu'à la dernière goutte.

Un moment passe comme çà. Je garde ton sexe dans ma bouche, le caressant de ma langue jusqu'à ce qu'il devienne tout à fait mou. Dehors, nous entendons des rumeurs, quelqu'un vient. Une femme apparemment. Je garde encore ton sexe dans ma main et te dis : j'ai envie d'uriner. J'urine. Je te regarde et tu me caresses pendant ce temps. Je m'assis sur la cuvette et tu te mets à genoux devant moi et j'écarte mes cuisses. Tu entends et même aperçois mon urine couler dans les toilettes. Tu passes ta main sur mon clitoris et tes doigts entrent mes lèvres pendant que mon urine coule. Tu es cinglé mais j'aime ça. Tu as envie de sentir tous les flux de ton corps. Quelques gouttes chaudes sautent sur tes doigts. Quand j'ai fini, tu m'embrasses  doucement, sensuellement en gardant tes doigts entre mes jambes, sur mon sexe. Je prends du papier et je m'essuie des quelques gouttes d'urine qui restent. Puis tu prends mes pieds et les poses sur tes épaules et me lèches à nouveau. Tu me dis : "J'adore l'odeur de ton sexe, mêlé à l'odeur de ton urine".

Nous continuons.


A suivre...La soeur de Marie

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