LIBERO
via-illusio
Cette muraille je l'ai batie
Pour me cacher l'au dela
Comme l'enfant qui la nuit
Se blottit sous les draps
Me coupant de ce monde
J'ai construit un empire
Où la solitude gronde
Me rapprochant du pire
Si longtemps que ce mur
Ne projette que ma voix
L'instrument de torture
Qu'est l'écho de mon choix
Ce corbeau messager
Est venu pour me dire
Que cette lointaine idée
N'est rien plus qu'une satire
Une incompréhension
Un voile transparent
Sur les joies, les passions
Et les risques insolents
Pendu a ses levres
J'en oubli mon serment
Je ne suis plus que fievre
Mon coeur est brulant
Cet obstacle m'a volé
La valeur d'une vie
Mon avenir est scéllé
Tant qu'il n'est pas franchi
prisonnier volontaire, pour échapper ou entrer dans la solitude, joli poème, bravo
· Il y a plus de 12 ans ·franek