Liberté en trois actes
Patrice Merelle
Liberté
Comme une onde qui traverse votre esprit,
Comme une onde bienfaisante,
Provenant de nulle part, de je ne sais où ;
Et déjà s’enfuyant au loin.
Elle se dirige vers la grande échappée,
Serpentant sur des chemins incroyables,
Comme un appel d’imprudence,
Comme une vague d’indépendance !
Retenez votre souffle, -je suis à bout !-
Retenez vos mains, -je suis là, moi aussi,-
Retenez votre regard, -les yeux grands ouverts,-
Pensez-vous que tout cela est si réel ?
Je devrais m’habituer à cette réalité !
J’ai dû manquer à quelqu’un ;
Je devrais m’habituer à cette quantité !
C’est sûr, je dois manquer à quelqu’un.
Au travers différentes stations,
Je propulse mon message,
Comme un appel sur des ondes,
L’entendez-vous ? m’entendez-vous ?
Oh tellement libre, épris de cette autonomie,
Je la vois ici dessinée de vert de gris,
A New-York !
Je m’y habitue, il est certain, elle est moi.
Au travers différentes stations,
Je propulse mon message,
Comme un appel sur des ondes,
L’entendez-vous ? m’entendez-vous ?
Le feu sur la glace, comme un pays,
Au bord du Groenland,
Le feu et la glace qui ne font plus qu’un,
Je m’y habitue, c’est une certitude, il est en moi !
Et chaque monument me rappelle ton visage,
Comme une grande évasion, un chemin sans fin !
C’est à s’y méprendre, tu es si réelle, si concrète,
Et tu dois lui manquer, et tu dois me manquer !
Ne dites pas que je suis fou,
Non, je vous en prie,
Je suis juste épris d’elle !
Ne dites pas que sommeille en moi,
L’incendie réparateur de mes pensées,
La braise qui rallume les flammes,
Comme un feu sauvage d’antan !
J’ai découvert les canaux de ma folie,
Celle qui dessine du fusain sur le feuillet,
Celle qui d’un tableau, au couteau déposé,
Et aucuns mensonges, non aucuns,
Ne me consumeront maintenant,
Juste épris par cette folie,
Je te connais tu sais, j’ai découvert
Enfin, je peux te nommer,
Tu es telle que je me l’imaginais,
Comme tu es, tu es venu vers moi,
Tu es dans mes pensées jour et nuit,
Comme la lune, comme le soleil,
Et du vent qui souffle cet air si chaud,
Dites-moi enfin que je suis devenu fou,
L’amour s’éprend et laisse sa place,
Comme une prison aux portes ouvertes,
Depuis des lustres, je t’attendais,
Combien d’années encore, et te voilà,
Oh ma douce folie !
L’amour nous propulse,
L’amour nous magnifie,
L’amour nous assassine aussi !
Dans notre liberté.
Oh ma tendre liberté !
© Patrice Merelle 08-11-2013
Reste fou surtout !! joliment dit tout ça, merci Patrice
· Il y a presque 11 ans ·marielesmots