Lieu d'une peur.

disarmonia

Seule, j'étais au centre. Mais que faisais-je dans cette pièce vide aux murs blancs ? Je ne cessais d'admirer la blancheur du plafond allongée au sol. Ce vaste espace était signe d'une pureté simpliste, elle se confondait au raffinement du vide. Le soleil commençait à perdre de sa luminosité, les lieux devenaient sombres. Ils se confondaient au lugubre qui rajoutait un côté glauque à la scène. Des bruits survenaient de partout, j'avais peur. Un cliquetis, un talon frappant au sol, des ombres sur les murs. Je me recroquevillais comme pour protéger mon âme de toutes ces étrangetés. Puis, alors qu'il faisait désormais nuit, je périssais dans un lieux où la peur était le principal sentiment de son environnement. Les bruits continuaient, mes dents claquaient ; la panique me faisait avoir froid. Au moment où la pression était devenue trop forte, je partis en vitesse. Le bruit de mes talons résonnant dans tout l'espace, je m'enfuis avec prudence en vérifiant qu'aucun être était responsable de mes peurs. C'est en remarquant rien d'anormal que je fermas la porte d'un coup de clé. C'était là, dans cette ambiance galerie que je finirais mes jours. C'est dans cet endroit sombre que j'allais être heureuse. Heureuse au point de trouver un côté sombre aux murs de cet habitacle. Je suis une femme aux murs blancs avec une âme si sombre, faite que mes lieux suivront ma règle.

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