L'île maudite
pareidolie
Tu m'échappes, tu me fuis,
et tu pars sur cette île.
Certains disent que c'est la vie,
mais je pense être plus proche de la mort.
J'ai traversé la France
pour te retrouver,
J'ai roulé toute la nuit,
et au petit matin Mozart
m'a tenu compagnie sous
ce grand arbre, au hasard
je m'endormais devant chez toi,
en attendant que le village s'éveille
Tu as ouvert la porte,
et j'ai vu dans ton regard,
sans espoir de retour,
tu m'avais déjà remplacé.
Parfois j'essaye d'oublier,
Parfois j'essaye de me souvenir
des petites choses,
des gestes et des mots,
des attentions et des émotions,
que nous avions partagés.
Je sombre dans mes pensées sombres
et mes larmes troublent mes mots.
Mon sang est sur le papier, et
mon cri est intérieur.
Nous avions rêvé d'un enfant.
Une dernière étreinte pudique
tu m'as refusé.
Sur le chemin du retour,
arrêté sur le pont,
qui fait de cette île
une presqu'île,
tout était vert
comme la mer et mes yeux,
tout était vert
comme la mer de mes yeux,
tout était noir
comme les nuages et mon esprit,
tout était noir
comme les nuages de mon esprit.
J'ai regardé la mer déchaînée,
qui, en d'autres circonstances
aurait pu être belle.
Et j'ai pensé,
cette île est maudite,
car y habitent des gens cruels.
Je t'ai revue quelques années plus tard,
par hasard,
tu étais mal à l'aise,
alors je ne suis pas resté,
De peur de raviver,
des souvenirs cruels,
Je ne suis jamais retourné,
sur cette île maudite.
Le soleil cicatrise très bien les blessures (disait ma mère, qui fut infirmière).
· Il y a plus de 4 ans ·astrov
On ne guerrir que si l on le veut vraiment. Parfois le chemin est long pour y arriver.
· Il y a plus de 4 ans ·La mer de tes yeux verts...
Le verre de tes yeux clairs
Quand on voit
on se noit parfois
L espoir serait il dans ce qu l on ne voit ?
dentelles-rebelles
Merci pour ton commentaire. Joli. Empathie des autres envers nous, quitte à nous botter le cul si l'on tourne en rond, et notre propre résilience permettent déjà de faire un très grand pas. On finit bien par guérir de tout, sauf de la vie elle même, puisqu'elle finit par la mort.
· Il y a plus de 4 ans ·pareidolie
Mais sans la mort, on ne vivrait pas...
· Il y a plus de 4 ans ·dentelles-rebelles
Et oui je n'imagine même pas la vie sans la mort, la vie deviendrait...mortelle :), sans urgence mon cœur ne bât.
· Il y a plus de 4 ans ·pareidolie