L'infini à l'indicatif
vatomuro
Je craque, je craque et je craque sous la pression de mes maxillaires, vivement la fin de toute les choses et le début de tout le rien, ça nous fera une belle jambe et nos jambes seront élancées et lancées dans la nuit infinie et ce qui pourra les atteindre n'existera pas encore.
Tu collapses, tu collapses et tu collapses devant la répartition des constellations décrétée par l'éternuement cosmique dont la radiation mesurable aujourd'hui vient de l'allergie à la poussière d'étoiles
Il fusionne, il fusionne et il fusionne quand vient le dernier des automnes et que les dernières gouttes de pétrole s'évaporent laissant seules les feuilles rouges tombées des arbres mourir pour rien dans les manteaux de la terre
Nous méritons, nous méritons et nous méritons notre absence de connaissance de la machinerie de l'amour pour décortiquer le beau dans les feuilles de thé et les danses des zèbres
Vous déployez, vous déployez et vous déployez les bannières universels sur nos navires célestes qui partent rapporter les derniers végétaux sécréteurs oubliés dans la galaxie oubliée
Ils s'acharnent, ils s'acharnent et ils s'acharnent à faire tomber celui à coté d'eux pour une futile question de gravité mais toi tu as compris avec ton masque à oxygène branché sur la fontaine fertile de l'ivresse
les pronoms personnels. J'en ai décliné plusieurs mais très différents. Il y a de l'infini dans vos textes.
· Il y a environ 9 ans ·elisabetha