Litanie

shakashaka

LITANIE

Tant de larmes acides pour ta voix si placide

Pour ta  chevelure brune

Ce brouillard sur ma plume

Ces sentiments éthérés qui  morfondent mes pensées

Tant de rêves irréels abreuvent mon sommeil

Tant de cendriers souillés de glaires à recracher

De choses à regretter

D’espérance brisé

Quand ma part d’ombre raisonne

Un soleil noir t’assomme

Et je m’en ronge les veines

Tant je te saoule

Tant je t’aime

Et je m’en ronge les veines

Tant je te saoule

 

Même si le silence est aux aboies

Il me faut respecter ton choix

Peut être est ce sur cette dernière note

Que je fredonne ton souvenir

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