L'oeil alarmé

catherine-rima

Elle se repose sur les barres du métro 

L'oeil si clair que sa larme a rougi , l'air perdu.

Agrippée au métal 

A ce destin souterrain 

Aveugle à tout autre objet que celui de sa peine, 

Tu bouges les lèvres, tu dis son nom, une dernière fois 

Tu comptes le nombre de jours, les surnoms,

Puis plus rien, tu amènes ta main à ta bouche, plus rien 

Le vide dans ton ventre, un haut-le -coeur, 

Les portes s'ouvrent, arrêt Nation.

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