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Louve

Avec les mots : Maison - bonbonnière - oiseau -rose - laisser.
La jolie perruche bleue hésitait…et pourtant la porte de sa cage si dorée était ouverte. L’OISEAU n’en finissait pas de danser d’une patte sur l’autre. Etait-ce exprès que la petite maîtresse de MAISON avait omis de la refermer après son nettoyage ? Oui, elle hésitait, car n’était-elle pas bien soignée ici, entourée d’amour ? La chambre ressemblait à une BONBONNIERE avec ses murs, ses rideaux ROSES et la petite fille qui y dormait était vraiment d’une douceur inégalée. Comment la LAISSER, l’abandonner ! Bien sûr, il y avait son frère, petit garnement, qui n’hésitait pas à venir lui faire des « niches » lorsque la petite s’absentait, mais il n’était pas bien méchant. L’oiseau s’avança sur le bord de la fenêtre, ouverte elle-aussi. Au-dehors, c’était le printemps, tout l’appelait dans cette nature qui renaissait : les parfums si enivrants des fleurettes, les feuilles d’un vert tendre se dépliant peu à peu de leurs bourgeons protecteurs, et puis…et puis surtout le chant de ses frères, merles, rouges-gorges…Soudain, des appels ! La perruche bleue vit alors passer dans le ciel printanier, toute une envolée de perruches : des perruches vertes ! Un beau jour, elle avait entendu sa petite maîtresse parler d’une colonie de ces magnifiques oiseaux, qui s’était échappée d’une réserve… Les audacieuses cousines de la perruche qui n’avait jamais connu la liberté, passèrent et repassèrent devant elle, en chantant : - Viens, mais viens donc, tu verras comme il est beau ce monde ! Alors, n’y tenant plus, sans un regard pour sa vie d’avant, elle se décida enfin à prendre son envol pour les rejoindre……
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