Logos rallie 32 et 33

Louve

Avec les mots : trembler - image - naissance - souvenir - éberlué- saga - ascension - bataille - naître - épique.

 

 

Oscar avançait péniblement sur la plage gorgée d'eau. Après avoir fui devant les brigands qui peuplaient, en cette année 2120, les faubourgs dévastés de sa ville, il avait parcouru la campagne où l'affreuse IMAGE des fermes et récoltes ravagées par les nombreuses BATAILLES le faisait TREMBLER de rage et de peine contenues. Il avait marché, marché jusqu'à la mer.

Pour ne pas sombrer, il voulait se complaire dans les SOUVENIRS. Son heureuse NAISSANCE dans une famille aimante, ses rêves d'enfant devant les SAGAS EPIQUES des chevaliers et autres héros de cinéma. Mais, en grandissant, il avait vite compris, que le monde était mis à mal par les humains eux-mêmes. Et pourtant, tous étaient prévenus que la terre nourricière se mourait, qu'il y aurait de moins en moins d'espèces d'animaux, à commencer par les abeilles. Le mal était là, insidieux, rongeant tout, petit à petit.

Et ce qui devait arriver arriva : plus d'abeilles, et les fleurs, les herbes périrent. Le lait au pis des vaches se tarit et la chaîne alimentaire se rompit. Tous alors se précipitèrent vers les ressources de la mer, qui ne purent bientôt plus répondre aux besoins, d'autant plus que les poissons étouffés par les micros- plastiques, venaient s'échouer et pourrir par milliers sur les plages. Et puis, les glaciers fondant, le niveau des eaux avait brutalement monté, provoquant des tsunamis et autres catastrophes.

Ce fut alors la guerre pour trouver de quoi subsister. Les plus bas instincts remontaient à la surface. Les forts anéantissaient les faibles. Une ASCENSION brutale de la violence !

Plus d'enfants à NAITRE dans cet univers devenu apocalyptique, où les gens tombaient comme des mouches. Seules les bandes de barbares survivaient en pillant le peu de nourriture qui restaient sur la planète.

Oscar, avait vu sa famille, ses parents, emportés dans cet océan de violence. Fou de chagrin, il avait couru, couru. Il ne savait plus où il était, il avait perdu tout repère, quand soudain, EBERLUE, se demandant si ses yeux ne le trompaient pas, il aperçut, là, au bout de la grande étendue de sable, la Tour Eiffel, ou du moins ce qu'il en restait : un amas de ferraille, piteusement couché sur le côté.

C'était tout ce qu'il restait de Paris, même la plus belle ville de France, voire du monde, avait rendu l'âme.

C'en est fini de tout, se dit Oscar, en se laissant lourdement tomber près de la reine déchue…

 

 

 

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