L'otage
Caïn Bates
Otage, otage
Je vis à la merci des aiguilles
De l'écume du temps
Otage, otage
Rouillent les os calcifiés
Qui avant savaient me porter
Otage, je vis à la merci des aiguilles
S'arracher la mémoire jusqu'au cœur
Pour ne plus savoir d'où vient la peur
Encadrer le passé pour se prouver
Qu'un jour on a cru vivre
Mes rides comme des trophées
La preuve qu'un jour j'ai existé
Mes rides comme des trophées
La preuve qu'un jour
J'étais l'enfant qui croyait,
Puis qui s'est fâché avec le temps
J'étais l'enfant qui s'évadait
Quand j'aurai dévoré jusqu'au moignon
La main fertile qui m'a nourri
Le bras froid, je ne me réveillerai pas
J'aurai suivi la horde
Mes rides comme des trophées
La preuve qu'un jour j'ai existé
Mes rides comme des trophées
La preuve qu'un jour
J'étais l'otage
Le futur comme seule fortune
Je suis l'otage du temps
La preuve qu'un jour
J'étais l'enfant qui croyait,
Puis qui s'est fâché avec le temps
J'étais l'enfant qui s'effaçait
J'étais l'enfant...
Qui croyait, qui s'effaçait
Puis qui s'est fâché avec le temps.
Une résonance particulière... Une écriture comme je les aime.. Merci pour le partage. Thelma
· Il y a presque 8 ans ·thelma