LR699 yl5 texte à contraintes

Ecrire sur mémé est parfois difficile, car la relation avec la réalité est étroite. Pour raconter les aventures de mémé, Il me faut ouvrir les portes du placard de mon imagination débridée ou débordante. Je retire aussi des tiroirs du passé, les péripéties familiales, amicales ou étrangères et je les transforme en fiction. Tu as remarqué que mémé, à plus de cent ans, est immortelle.

Je dois avouer que J'adore observer et écouter les gens que je rencontre, que j'aime, que j'accompagne. Mais aussi ceux et celles que je n'apprécie pas.

Faire correspondre des coïncidences, des simultanéités avec les mots demandés pour la contrainte des cinq mots, ce n'est pas si facile.

Je ne sais pas si tu te rends compte, mais j'écris mes petites folies depuis plus de 600 textes, si mes souvenirs sont bons, j'ai commencé avec Yl5 sur WLW, vers les 50 contraintes…

Et cela m'amuse toujours.

C'est parfois délicat. Des personnes peuvent imaginer que c'est ma vie ou celle de ma vraie mémé, ou même se reconnaître en me lisant. Je prends le risque.  

Quand j'écris mes petites histoires, je suis comme une pile. Mes doigts s'agitent sur le clavier, mes yeux s'écarquillent, je m'agite comme une puce sur mon tabouret, je maltraite le dictionnaire  ou le Bescherelle, parfois je fais des fautes d'orthographe énormes (Heureusement reprises par un ami très cher) et quand je m'en rends compte toute seule, j'ai envie de les laisser, pour rigoler.

En fait, écrire me fait du bien. Mon organisme déjanté se charge par tout ce que j'ai emmagasiné que ce soit du bonheur, de l'humour, des joies, des peines, de l'injustice, des mensonges, des hypocrisies, j'en passe des mauvaises et des meilleures et je n'ai qu'une envie, que cette pile électrique qui est en moi se décharge par l'écriture et dans le rire du lecteur ou de la lectrice et puis c'est tout

Voilà, Bon dimanche les loulous. Kissous.